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vendredi, septembre 20, 2024
On Djoss

Philypa : J’ai decouvert le Cameroun en 2005,un voyage extraordinaire

Elle est jeune et belle et fait partie du groupe révélation afro-zouk du moment « Les Déesses » avec Lila et Eden. Elle c’est Philypa, d’origine bretonne camerounaise. kamerhiphop.com l’a interviewé en exclusvité pour vous.


 


kamerhiphop.com : Bonjour Philypa, peux-tu te présenter à nos internautes?


Bonjour, je m’appelle Philypa, c’est mon vrai prénom. Je suis née à Rennes le 24 mai 1986, j’ai donc 21 ans.  je suis d’origine bretonne camerounaise.


 


Comment t’es-tu retrouvée dans l’univers de la musique ?


C’est une histoire d’amour qui remonte à l’enfance, à la maison ma maman écoutait de tout, aussi bien M. Jackson que Gainsbourg j’ai été bercée très tôt par la musique. Mon papa était Dj, mon grand-père musicien dans l’armée. Aux fêtes de famille il jouait souvent du violon, de l’harmonica ou encore du saxo. Ils m’ont en quelque sorte transmis leurs passions.


 


C’est à quel moment que tu as su que tu devais faire carrière dans la musique ?


J’ai commencé à l’âge de 7 ans dans une compagnie de Théâtre musical, à cette époque j’étais assez réservée et puis cette expérience de la scène si jeune a été comme une révélation dès lors je savais qu’il fallait que la musique face partie de ma vie. En grandissant, vers l’adolescence j’ai intégré des collectifs de hip-Hop /Rnb à Rennes. J’étais toujours la plus jeune et j’avais envie de  faire mes preuves rapidement. Ne pas perdre de temps, c’est pourquoi j’avais décidé qu’une fois le baccalauréat en poche je partirai à la conquête de mon rêve sur Paris. J’ai quitté ma famille, mes amis et j’ai commencé à frapper à toutes les portes, j’enchainais castings sur castings sans jamais me décourager.


 


Comment s’est faite ta rencontre avec Lylah et Edene (NDRL, deux membres de son groupe les déesses) ?


Les DéessesLes filles, je les croisais souvent sur différents castings à Paris, on se parlait pas mal à chaque fois et puis on a fini par se lier d’amitié. Un beau jour elles m’ont appelé pour me proposer leur projet, j’étais emballée. Le seul hic c’est que j’étais déjà en contrat dans un autre label, j’ai dû attendre un peu avant de pouvoir me libérer juridiquement et par la suite je les ai rappelé pour savoir si elles cherchaient toujours une autre fille et voilà l’aventure a commencer.


 


Pourquoi vous avez choisi baptisé votre groupe « les déesses » ?


La vérité c’est que notre producteur nous appelait comme ça pour rire, il disait toujours « ah voilà mes petites déesses! » et le jour où il a fallu trouver un nom de groupe c’est ce qui est ressorti en premier. Au départ, nous avions un peu peur que les gens, le public, prenne le nom trop à la lettre mais au final ça passe plutôt bien et ça reste dans les esprits (rires)


 


Quel rôle à jouer le label WUMB (World Urban Music Black) dans votre carrière ?


Le label WUMB a joué un rôle déterminant, ce sont les premiers à avoir cru en nous avec Kaysha bien sûr car c’est à lui que nous nous sommes adressées en premier en ce qui concernait le projet. Chacune de nous le connaissait avant, faire appel à lui s’est inscrit comme une évidence. Kaysha a  adhéré au projet rapidement et par la suite il nous a présenté à WUMB.


 


 


Beaucoup de groupes tels que : les destiny Child, Zouk Machine, les spice girls… ont connu du succès mais ont disparu très vite. Alors quelles sont les précautions que le groupe déesse a pris pour éviter cela ?


C’est vrai ça et nous en sommes très conscientes. De ce fait on a installé des petites règles entre nous parce qu’en général les séparations sont dûes à des mésententes au sain du groupe. De notre côté on s’est promis de tout se dire, à savoir les choses biens comme les contrariétés, comme ça on en parle et on essaie d’arranger le tout au mieux. A côté de ça, il n’y a que le public qui puisse décider de notre avenir. Nous, nous ferons tout pour durer, mais si demain notre musique ne plait plus, nous n’aurons plus le choix.


 


Tu n’as jamais été tenté par une carrière solo ?


La carrière solo, si bien sûr. Chacune de nous y a pensé, mais pour l’heure notre union fait notre force.


 


Quand es tu venu pour la dernière fois au Cameroun ?


La première et la dernière fois fut l’été 2005. Un voyage extraordinaire où j’ai pu retrouver ma famille, ce fut émouvant. J’espère d’ailleurs que nous aurons la chance d’aller chanter là bas.


 


Parles-tu la langue de ton village et as-tu déjà envisagé de chanter dans cette langue là ? Si non pourquoi ?


Malheureusement non je ne parle pas la langue douala mais quand j’étais là bas je me suis constituée un petit lexique. Je me suis promis d’apprendre mais ce n’est pas évident ! (rires)


 


Penses-tu que c’est important en tant qu’artiste de promouvoir son patrimoine culturel à travers la musique ?


Oui, je trouve ça important, ça fait partie intégrante de soi. C’est quelque chose d’interessant à développer. Après, à chacun de revendiquer ce genre de choses à sa façon.


 


Si tu rencontrais d’autres jeunes qui voudraient comme toi se lancer dans la musique, quels conseils leur donnerais-tu ?


Cela m’arrive qu’on me demande des conseils en effet, je réponds toujours la même chose: travailler dur et croire. Si tu n’as pas la foi en tes actes, c’est même pas la peine.  Et surtout ne pas dramatiser après un échec, il faut apprendre à rebondir. Avoir confiance en soi c’est un travail de tous les jours. un jour ça sera toi parce que tu seras là au bon moment et que tu correspondras à ce que des gens recherchent. Croyez en votre étoile !


 


Comment te contacter ?


Vous pouvez me contacter via mon myspace www.myspace.com/philypa ou encore mon blog http://philippa.skyblog.com Je réponds toujours même si parfois il y a un peu de temps qui s’écoule. La preuve cette interview Dany me l’a envoyé le 28 juillet. Et on est le combien là? le 11 septembre. Bah tu vois il y a de l’espoir (rires).


Merci pour tout en tout cas et merci aussi aux internautes d’avoir pris le temps de me découvrir.


Bonne continuation à toi et ton site, il déchire!


 


Philypa A COEUR OUVERT


 


Philypa se prête  au jeu du célèbre « questionnaire de Proust ».


 


Voici ses réponses.


 


Ta vertu préférée ? L’amour…


 


Le principal trait de ton caractère ? La détermination


 


Les qualités que tu préfères chez les hommes ? L’honnêteté, la fantaisie, l’attention


 


es qualités que tu préfères chez les femmes ? la sincérité


 


Ta principale qualité ? l’écoute


 


Ton principal défaut ? bordélique (mais je me soigne! lol)


 


Ton  personnage historique ? Rosa Parks


 


La faute que tu ne supporte pas ? l’injustice!


 


L’être qui a le plus compté dans ta vie ? Mon père


 


Ton meilleur souvenir ? Quand j’ai signé mon premier contrat d’artiste, je me suis dit « hum, ça y est tu as fait une partie du chemin, continues! »


 


Ton pire souvenir ? Quand mon frigo était vide


 


Ta devise ? Carpe Diem & Love


 


Ton plat préféré ? Ndole crevettes avec des miondos, miam!


 


Comment aimerais tu mourir ? Heureuse


 


Ton signe astrologique ? Gémeaux ascendant Lionne!


 


Quelle image voudrais tu que les gens gardent de toi ? Une fille vraie qui aimait la vie plus que tout


 


Quels sont tes loisirs ? Cinéma, concerts, théâtre

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