hello@kamermoov.com
mardi, septembre 17, 2024
News

kamerhiphop : 2007, la B.O du hip hop kamer !

Exit 2007, bonjour 2008 ! Et pour le hip hop camerounais c’est une nouvelle année qui incontestablement doit s’accompagner de nouvelles méthodes.


2007 s’en est aller mais que retenir ? Si pour beaucoup d’observateurs un progrès louable a été constater notamment sur le plan structurel à travers l’émergence de nouveaux labels dotés de matériels de pointe et la sortie de plusieurs albums à la mention acceptable ; pour d’autres par contre en 2007 rien n’a progresser, tout est rester embryonnaire et on a plutôt régresser de quelques pas en arrière. Embryonnaire le hip hop camer ? Disons plutôt mal organiser…


En 2007 l’on assistait encore au scénario du qui fait quoi? qui est quoi ? Qui est rappeur ? Qui est producteur ? Des rappeurs en même tant producteur et se baladant avec leur cd sous le bras  jouant ainsi le rôle de distributeur, on aura tout vu ! En 2007, la quasi totalité des albums produits étaient des auto productions. Preuve que les producteurs s’intéressent de moins en moins ou peut être pas du tout  au rap. Néanmoins quelques promoteurs téméraires de labels hip hop ont risqué le tout pour le tout. Mapane records a tout misé sur Parol, Red Zone contre babylone a soutenu Sultan oschinin (il est bien vrai que l’album est sorti en 2006 mais c’est en 2007 qu’il a décollé), So sound a facilité le come back de Toopy 4 ever, Ndabot a écrit la B.O de nos life avec Krotal et d’autres nombreux projets musicaux ont vu le jour : Lady B, Manhitoo, Zomloa Familia, Carlos K, Dj Zion, Collectif Mbitakola, Sidney, Ralym le pharaon, X Maleya, Authentik Menace, etc…


Ce pendant cela ne n’exclut pas le fait que la machine du hip hop camer est sérieusement gripper et qu’il faut se pencher une bonne fois pour toute sur le cas de ce grand art malade. En 2008 il faudrait davantage misé sur l’encadrement des rappeurs afin que ceux ci fournissent un excellent rendement. Et cette tâche relève de la compétence des labels qui ont la lourde charge de bâtir  la carrière de leurs poulains.  A cela  il faut ajouter le problème de la distribution qui est par ailleurs l’un des talons d’Achille du hip hop au cameroun. Si en 2007 le mélomane de Garoua n’a pu se procuré l’ album de Parol, en 2008 que cela ne soit plus pareil car le rap au Cameroun a un public et celui est disséminé sur l’ensemble du territoire national.


En 2007 la léthargie des autres villes face à la codominance de Yaoundé et Douala fut frappante. 2008 se doit d’être l’année du réveil pour Garoua, Bertoua, Ngaoundéré, etc… car ce ne sont point les talents qui font défaut dans ces villes.


Au final, 2007 contre toute attente fut nettement mieux que les années précédentes. Des sorties d’albums ou maxis aux rayonnement des labels sans cesse novateurs en passant par le potentiel artistique en nette croissance et les concerts ou autres évènements de nature à vulgariser les cultures urbaines. le hip hop a bénéficié d’une sérieuse promotion. Tout cela est louable quand on sait que à côté d’autres rythmes musicaux font une sérieuse concurrence. En 2008 il faudrait consolider les acquis, laver les esprits car quand on avance quelques canards boiteux persistent à nous faire régresser puis on dira qu’au camer le peu-ra ne paye pas.


Y’a trop de chose à dire mais peut être il faut inviter chacun à faire son bilan personnel puis réfléchir ensemble pour bâtir un hip hop camerounais davantage compétitif.
Bonne année 2008 !

Leave a Response