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samedi, décembre 7, 2024
On Djoss

Parol : Parol, Sa parole au bout des lèvres…

Au studio Mapane Records, Ak-Sang-Grave a fait son temps, ou plutôt s’est rangé. Désormais, il faudra communier avec des paroles. De fortes paroles du genre «On n’a pas droit à la faute», puisque celui qui alimente les platines s’appelle «Parol»…


On annonce à grandes pompes ton talent, qu’est-ce que tu réponds ?
J’espère ne pas décevoir… merci à ceux qui commencent à m’aimer.


Prochain produit des studios Mapane Records, quelle particularité ?
Très différent des autres. Ce ne sont pas les mêmes qui reviennent dans la composition de l’album. Plusieurs invités telles Dj Str’ss, Dj Panebo (qui a travaillé sur l’album d’Oshimin) qui produit certains titres et avec qui je fait un featuring sur «Dis moi que tu m’aimes». Bien sûr Krotal y est comme ingénieur de son. Il y en aura plein d’autres….


Dans quel rythme évolues-tu ?
Le Rap


Depuis quand fais-tu cette musique ?
Très petit, je faisais des chorales. J’ai fait pas mal de kermesses…mais ça fait environs huit ans que je me suis vraiment investi dans le Rap.


Jusqu’où comptes-tu aller avec le Rap ?
Jusqu’au bout…c’est vrai que je fais des études de cinéma que je n’abandonne pas. Où ça me mènera, j’irais.


Quelles sont les premières personnes qui t’ont tenu par la main dans ce milieu ?
Ak-Sang–Grave. Je les ai rencontré pour la première fois à African Logik aux «Sunday Rap Show» (scènes de rap), puis je me suis rendu compte que Reezbo était mon voisin. Mais en fait, c’est un ami chez qui je rappais à l’époque que notre amitié a débuté.


Qu’est-ce qu’ils t’apportent, ce groupe ?
Beaucoup de soutien, de conseils sur les choix dans ma musique et d’amitié… Ils m’apportent leur expérience.


Crois-tu au Rap au Kamer ?
Oui. C’est pourquoi je persiste dans ce choix. J’aime la musique, j’aime le hip hop… j’arrive pas à l’exprimer vraiment. Je crois au rap même s’il faut que les autorités nous soutiennent dans nos conditions de travail. Le rappeur, le musicien peut vivre de son art au Kamer ; il suffit de bien organiser les choses. Il y a pas mal de gars qui sortent du lot aujourd’hui et qui produisent de bons albums, de bons clips de manière à être diffusés sur Trace TV. Et puis, il y a la création de plusieurs sites internautes qui nous soutiennent, les Battles arrivent….


En ce moment tu travailles sur ton premier album. Une idée sur les conditions de travail ?
Au départ ce n’était pas dans l’intention de produire immédiatement. Je voulais faire cinq titres, mais j’ai reçu l’offre de Mapane Records et je me suis jeté à l’eau. Ce n’est pas facile du tout. Il faut gérer les humeurs des personnes en studio. Un jour l’ordinateur a planté et il fallait framengter le disque dur de la machine, ça nous a pris une journée…parfois il nous a fallu attendre certaines personnes pendant des heures afin qu’elles viennent poser leur touche sur les musiques. Mais parfois, c’est plutôt cool.


A quel niveau se situe le travail en ce moment ?
Si nous restons sur la logique de huit titres pour l’album, je dirais que nous sommes quasiment à la fin du travail parce qu’il restera encore deux titres pour que l’album soit bouclé.


Et le titre de l’album ?
« On n’a pas droit à la faute »


De quoi parle l’album en général ?
Mon album est un appel à la conscience. Nous les jeunes, devront prendre notre destin en main et nous battre. Outre cela, il y a des titres plutôt gais, qui invitent au positivisme.


Tes projets immédiats ?
J’enregistre à l’instant un titre sur la compil de Dj Str’ss qui sortira fin septembre début octobre. Bien évidemment il faut que je prépare la sortie de mon album.


Un appel à lancer aux internautes ?
Ne jamais baisser les bras quoiqu’il arrive. Et j’espère que vous allez apprécier mon album.

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