B’rty B Phenom’n : J’ai d’abord envie de me faire connaître et le reste viendra
Retenez très bien ce nom : B’RTY-B PHENOM’N, rappeur habitant la ville de Garoua (province du Nord Cameroun). Il vient de commettre un album 100% rap intitulé zone interdite(c’est d’ailleurs le premier album rap produit de coté du bled) de 14 titres sous le label 2H Records et produit par TH Production. Notre correspondant dans le grand nord Salif Tao l’a rencontré et il nous libre sa vision du hip hop kamer.
Kamerhiphop.com : qui est B’RTY B PHENOM’N ?
Zibi Luc Bertrand de mon vrai nom, je suis un jeune rappeur âgé de 22 ans. Je suis aussi celui la qui accepte tous ceux qui viennent vers lui, celui la qui accepte les conseils des autres et qui aime ce qu’il fait c’est-à-dire le hip hop.
Comment es tu arrivé dans le hip hop ?
Je suis avant tout un accros du rap. Déjà Très jeune, j’écoutais du rap. J’avais comme idole le grand Pit Bacardi ; j’écoutais ses chansons que je connaissais d’ailleurs par c½ur. Un jour, je me suis dis pourquoi n’est pas faire comme lui et c’est comme ça que tout est parti. Et voila Aujourd’hui je me retrouve dans le bain quoi.
Et tes débuts dans le rap ?
J’ai un grand souvenir de toi grand Salif Tao, car c’est grâce à toi que j’ai rappé pour la première fois devant un grand public : C’était en 2001 lors de la semaine culturelle de Garoua. Tu étais le MC de cette foire.
J’ai d’abord fait parti du collectif K-yeefi, après quelques petits blêmes, je suis quitté pour intégrer le label Xpry Pro du Son et c’est de ce label que tout est parti.
Pourquoi t’as choisi intitulé cet album zone interdite ?
Tu sais, j’aime déchiré au m.i.c, j’aime le clash et c’est la raison pour la quelle j’ai intitulé cet album zone interdite, c’est-à-dire quoi, personne ne viendra chier sur ma baraque.
Pourquoi t’as choisi les sons « Mi Yidi Ma » et « Femme Stérile » pour la promo de cet opus ?
Tu sais, de nos jours, on fait la zik pour vendre et sur le marché discographique kamer, ce sont les femmes qui achètent le plus. Regarde Sergio Polo, Samy Diko… ils chantent pour les femmes et ils vendent .excuse moi si je prends l’exemple sur des chanteurs makossa.
L’album a été travaillé à Garoua, alors quels sont les difficultés que t’as rencontré ?
Ça n’a pas été facile, c’est grâce à dieu que tout s’est bien passé. Dieu a permis que je rencontre Monsieur Hell Théo (son manager et producteur) qui m’a aidé à réaliser mes rêves. C’est lui qui a financé l’album à 100%. Je lui dis big up et shalom.
Sinon pour revenir à ta question, j’ai rencontré pas mal de difficultés. Malgré l’accouchement par césarienne, le bébé se porte bien.
14 titres pour un artiste « qui débute », n’est ce pas du gâchis ? pourquoi n’as-tu pas commencé par un maxi par exemple?
Moi j’aime bossé et je n’ai pas voulu que les gens me qualifient de paresseux. Tu sais, le monde du hip hop n’est constitué que des « vantards ». si je faisais un maxi de 6 ou titres, ils devaient dire que c’est quoi ça ? bref, les gars allaient me traiter de faiblard et comme on dit au village « vaut mieux bouffer pour se rassasier ».
Que réponds tu aux mauvaises langues qui pensent que l’album zone interdite est plein de feats ?
Je n’ai pas voulu poser seul dans cet album. J’ai fais appel à mes potes de galère (dans le hip hop). Avec eux, nous avons fait un album hyper bien. (les rappeurs qui ont participé à cet album sont : Cosmic, Kadidja, Djabbar, K-der Yodi, Ebah, Stéphanie).
Coté fric, combien as-tu gagné jusqu’ici ?
Tu sais dans tout ce que je fais, l’argent est mis de coté. J’aime d’abord ce que je fais. J’ai d’abord envie de me faire connaître et le reste viendra.
Tu es le premier artiste rap produit dans le grand nord. Cela ne te donne pas la grosse tête ?
Pas du tout. Mais tu sais quant on change de vêtement, il y’a de quoi se vanter un peu (rires) puisque la production, je l’ai mérité. Je pense que je suis aujourd’hui parmi les meilleurs et personne ne me fait peur. Je respecte les grands frères tels que Pit Bacardi, DJ Bilik, Krotal…
Tu bosses dans une société brassicole de la place, alors comment organises tu ton emploie du temps c’est-à-dire entre boulot et rap ?
Je suis bien organisé et je collabore bien avec mes chefs. Si j’ai spectacle, j’essaie de négocier avec eux. Jusqu’à présent tout ça se passe bien.
En parlant de spectacle, je serai à Kousseri le 24 Décembre (l’interview a été réalisé le 20 Décembre) et le 25 Décembre je ferai la première partie du spectacle de l’artiste ivoirien petit Sako à Garoua. Le jour de la fête du mouton, j’aurai le privilège de faire la première partie du spectacle de Sergio Polo toujours à Garoua.
Que penses tu du site ?
Vraiment grand frère Salif Tao, je n’ai rien comme critique. Je vous souhaite longue vie et surtout courage pour le travail que vous abattez. Nous sommes témoins et moi je travaillerai encore d’avantage pour mériter de figurer sur kamerhiphop. Big up à toute l’équipe et surtout au grand frère Idrissou pour ce qu’il fait pour le hip hop kamer en général et le hip hop du North Side (Garoua, Maroua, Ngaoundéré) en particulier.
Kamerhiphop.com : qui est B’RTY B PHENOM’N ?
Zibi Luc Bertrand de mon vrai nom, je suis un jeune rappeur âgé de 22 ans. Je suis aussi celui la qui accepte tous ceux qui viennent vers lui, celui la qui accepte les conseils des autres et qui aime ce qu’il fait c’est-à-dire le hip hop.
Comment es tu arrivé dans le hip hop ?
Je suis avant tout un accros du rap. Déjà Très jeune, j’écoutais du rap. J’avais comme idole le grand Pit Bacardi ; j’écoutais ses chansons que je connaissais d’ailleurs par c½ur. Un jour, je me suis dis pourquoi n’est pas faire comme lui et c’est comme ça que tout est parti. Et voila Aujourd’hui je me retrouve dans le bain quoi.
Et tes débuts dans le rap ?
J’ai un grand souvenir de toi grand Salif Tao, car c’est grâce à toi que j’ai rappé pour la première fois devant un grand public : C’était en 2001 lors de la semaine culturelle de Garoua. Tu étais le MC de cette foire.
J’ai d’abord fait parti du collectif K-yeefi, après quelques petits blêmes, je suis quitté pour intégrer le label Xpry Pro du Son et c’est de ce label que tout est parti.
Pourquoi t’as choisi intitulé cet album zone interdite ?
Tu sais, j’aime déchiré au m.i.c, j’aime le clash et c’est la raison pour la quelle j’ai intitulé cet album zone interdite, c’est-à-dire quoi, personne ne viendra chier sur ma baraque.
Pourquoi t’as choisi les sons « Mi Yidi Ma » et « Femme Stérile » pour la promo de cet opus ?
Tu sais, de nos jours, on fait la zik pour vendre et sur le marché discographique kamer, ce sont les femmes qui achètent le plus. Regarde Sergio Polo, Samy Diko… ils chantent pour les femmes et ils vendent .excuse moi si je prends l’exemple sur des chanteurs makossa.
L’album a été travaillé à Garoua, alors quels sont les difficultés que t’as rencontré ?
Ça n’a pas été facile, c’est grâce à dieu que tout s’est bien passé. Dieu a permis que je rencontre Monsieur Hell Théo (son manager et producteur) qui m’a aidé à réaliser mes rêves. C’est lui qui a financé l’album à 100%. Je lui dis big up et shalom.
Sinon pour revenir à ta question, j’ai rencontré pas mal de difficultés. Malgré l’accouchement par césarienne, le bébé se porte bien.
14 titres pour un artiste « qui débute », n’est ce pas du gâchis ? pourquoi n’as-tu pas commencé par un maxi par exemple?
Moi j’aime bossé et je n’ai pas voulu que les gens me qualifient de paresseux. Tu sais, le monde du hip hop n’est constitué que des « vantards ». si je faisais un maxi de 6 ou titres, ils devaient dire que c’est quoi ça ? bref, les gars allaient me traiter de faiblard et comme on dit au village « vaut mieux bouffer pour se rassasier ».
Que réponds tu aux mauvaises langues qui pensent que l’album zone interdite est plein de feats ?
Je n’ai pas voulu poser seul dans cet album. J’ai fais appel à mes potes de galère (dans le hip hop). Avec eux, nous avons fait un album hyper bien. (les rappeurs qui ont participé à cet album sont : Cosmic, Kadidja, Djabbar, K-der Yodi, Ebah, Stéphanie).
Coté fric, combien as-tu gagné jusqu’ici ?
Tu sais dans tout ce que je fais, l’argent est mis de coté. J’aime d’abord ce que je fais. J’ai d’abord envie de me faire connaître et le reste viendra.
Tu es le premier artiste rap produit dans le grand nord. Cela ne te donne pas la grosse tête ?
Pas du tout. Mais tu sais quant on change de vêtement, il y’a de quoi se vanter un peu (rires) puisque la production, je l’ai mérité. Je pense que je suis aujourd’hui parmi les meilleurs et personne ne me fait peur. Je respecte les grands frères tels que Pit Bacardi, DJ Bilik, Krotal…
Tu bosses dans une société brassicole de la place, alors comment organises tu ton emploie du temps c’est-à-dire entre boulot et rap ?
Je suis bien organisé et je collabore bien avec mes chefs. Si j’ai spectacle, j’essaie de négocier avec eux. Jusqu’à présent tout ça se passe bien.
En parlant de spectacle, je serai à Kousseri le 24 Décembre (l’interview a été réalisé le 20 Décembre) et le 25 Décembre je ferai la première partie du spectacle de l’artiste ivoirien petit Sako à Garoua. Le jour de la fête du mouton, j’aurai le privilège de faire la première partie du spectacle de Sergio Polo toujours à Garoua.
Que penses tu du site ?
Vraiment grand frère Salif Tao, je n’ai rien comme critique. Je vous souhaite longue vie et surtout courage pour le travail que vous abattez. Nous sommes témoins et moi je travaillerai encore d’avantage pour mériter de figurer sur kamerhiphop. Big up à toute l’équipe et surtout au grand frère Idrissou pour ce qu’il fait pour le hip hop kamer en général et le hip hop du North Side (Garoua, Maroua, Ngaoundéré) en particulier.