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vendredi, septembre 20, 2024
On Djoss

Layone : « Je serais aux couleurs urbaines avec Ol’kainry… »

Né à Yaoundé il y’a de cela 29 ans, Layone Aka le philosophe quitte très jeune le Cameroun à l’âge de 11 ans, pays qu’il retrouve 15 ans plus tard (en 2005, ndl). Rappeur « original et conscient » comme il aime bien se définir, il n’a jamais oublié d’où il vient. « LAYONE qui est mon pseudo est un clin d’œil aux Lions Indomptables déclare t il. C’était important pour moi que mon nom me rappel mes racines, une manière de ne jamais oublier mon pays, partout où je suis, mon pays est là et partout où je vais je le représente. ». Rapeur – manageur – producteur, Layone est aussi un homme au grand cœur « mon projet  LES INDOMPTABLES  a pour but de réunir  les artistes kamèr sur un même album ceux du Mboa et ceux de France, pour venir en aide aux malades au pays par la distribution de kits de premiers secours et pourquoi pas créer un centre médicale si le projet fonctionne bien. » nous confiait il.


Kamerhiphop.com: je sais que tu es arrivé dans le hip hop en 1993 par le biais de la danse. Tu as participé à pas mal de projet (la mixtape « what’s the flav? » de dj Poska, le dvd « le cercle de la haine »(projet de Frédo, Le K.fear et Doc.K de la brigade…), tu as bossé avec des rappeurs tels : Ol Kainry, Jango jack, Frédo et le K.fear, Lsd, Gom, Diam’s, calbo et bien d’autres, tu as des albums sur le marché…  Alors peux-tu te présenter à nos internautes ? Parle-moi de toi.
Layone : Bonjour à tous mes frères et sœurs Kamèr partout dans le monde. Je me présente Layone alias le philosophe, 29 ans Camerounais. Je rappe effectivement depuis 15 ans. J’ai débuté en solo puis avec 4 amis d’enfance dont un camerounais (Guillaume N’Gando) on a monté le groupe Original Guest en 1994. On a beaucoup tourné jusqu’en 1996 (concerts avec le 113 Clan, Idéal J dont est issu Kery James, Oxmo Puccino, La Brigade).En 1996 on devait sortir un maxi 4 titres puis lors de la signature du contrat du jour au lendemain notre producteur a disparu alors que tout était prêt à sortir. Cette mauvaise expérience a eu raison du groupe de plus Guillaume est rentré au pays. Chacun a suivi sa route. J’avais un peu arrêté, mais j’écrivais toujours sans le dire aux gens, en 1999 je rencontre Frédo de la Brigade, il écoute mon rap et décide de m’encadrer avec le K.Fear. J’ai donc travaillé dur pour être à la hauteur et j’étais partout avec eux. J’ai participé à beaucoup de projets, à votre liste je peux rajouter  la compilation Double Face 4 (des DJ’s Kost et Goldfingers), Rimes et Gloire 1, 2, 3 de Apha 5.20, La compile Liberté d’expression 2, Section Est Hors série, Rap attentat 1 et 2…En Février 2001 j’ai sorti un maxi 4 titres « Ange ou démon ?», puis en Novembre 2001 j’ai sorti un ep 7 titres « Je Confirme », en  invités : Smooth Da Hustler, N’Dee de Mel Groove, Frédo et le K.Fear. Octobre 2004 mon premier album « Un Monde Meilleur » Réalisé par Frédo et le K.Fear et en invités on retrouvait Diam’s, Calbo (Arsenik), Factor X, Le K.Fear, Lsd (qui est aussi mon back singer)…A la production, on retrouvait : Matt Houston, Djimi Finger (Diam’s, Arsenik, Pit Baccardi), le dj américain Dj Lord Jazz (The Lords of the underground), dj Poska, Dj Shean, Patrice Anoh…Tous ces projets sont sortis sous le label Movin’up prod j’étais à la fois artiste, associé et directeur artistique du label. En Février 2006 j’ai sorti « Cocktail de sons »un projet qui retraçait une partie de mon parcours avec en plus des inédits et des invités tels que Krotal et Ak sangrave, Antilopsa, Mass, Alpha 5.20, Shone…Ce projet est sorti  sous le label style libre diffusion après l’arrêt de Movin’up. En juin 2007  j’ai  sorti « Les Ecrits Restent » Un street album que j’ai travaillé comme un album avec en invité Mystik (Bisso Na Bisso), Shanxi…avec des productions de dj AS qui est un pote d’enfance et qui vit  à yaoundé. « Déterminé » est le premier extrait de ce projet  le clip est resté 5 mois en play list sur Trace Tv, il a tourné sur MTV, MCM, EUROPE2 TV (devenu Virgin 17), On retrouve des invités de marque tels que : Bertrand Delanoé (le maire de Paris), Renaud, Kery James, Mocobé, China (MTV), princess Aniès, OL Kainry, Disiz La  Peste…Ce projet est sorti sur mon propre label Good Vibes Records.Voilà brièvement mon parcours, si je devais tout citer, il faudrait des pages car j’ai vraiment participé à de nombreux projets.


Tu définis ton rap comme étant du hip hop original et conscient. Qu’est ce que tu entends par « original et conscient » ?
Depuis mes débuts dans le rap, je cherchais l’originalité d’où mon premier groupe se nommait « Original Guest ».Original car  j’essaie de me démarquer au maximum que ce soit par mon nom LAYONE qui est un clin d’œil aux Lions Indomptables, c’était important pour moi que mon nom me rappel mes racines, une manière de ne jamais oublier mon pays, partout où je suis, mon pays est là et partout où je vais je le représente. De plus le salut de l’Afrique vient d’Ethiopie et l’animal qui le représente est le lion. Phonétiquement on dit lion en anglais mais quand on le lit, l’écriture est personnalisée. Chaque projet que je sors, je veux qu’il apporte quelque chose, il y’a toujours un concept derrière, je me prends beaucoup la tête sur l’écriture, les thèmes, le choix des musiques, le graphisme, les clips. Je veux que ma musique soit intemporelle, que le graphisme soit cohérent avec le contenu du projet et ma personne, que les clips soient différents de tous les clips qui passent à la télé. Comme je le dis dans « déterminé », je ne suis pas là pour suivre la masse au contraire je veux qu’elle me  suive. Pour moi chaque artiste doit apporter quelque chose, c’est comme ça que les choses avancent. C’est trop facile de copier et de dire j’ai fais mieux, mais c’est plus dur de créer. Aujourd’hui beaucoup de clips se ressemblent et il y’a  souvent un gros manque de cohérence entre ce que raconte les artistes, ce qu’ils sont et les clips de certains artistes sont des photocopies de clips américains, je n’aime pas le Déjà vu. Conscient car il n’y a pas d’Être sans conscience, donc  il n’y pas de Layone sans conscience, mon rap n’existera jamais sans ma conscience, l’un ne va pas sans l’autre. Ecrire pour ne rien dire ne sert à rien. Quand j’écris, je veux que ça apporte quelque chose au public. Ma musique doit être positive, il y’a suffisamment de choses négatives.


Natif de Mvog Ada (quartier de Yaoundé, ndrl), comment t’as fait pour conquérir le hip hop français ?
Je travaille beaucoup, on me reproche même souvent de trop travailler, mais moi je ne supporte pas m’ennuyer, je prie Dieu de ne jamais connaître l’ennui. Je pense que j’ai eu la chance d’être entouré de bonnes personnes (ils se reconnaitront), on a travaillé en famille, et puis je sais ce que je veux et surtout ce que je ne veux pas. Je veux réussir mais pas à n’importe quel prix, je dois mériter le succès et mes alliés sont Ma Foi, ma famille (c’est important le soutien et les bénédictions de la famille), le travail, mes amis, tous les gens qui supportent qui parlent de ma musique telle qu’elle est, tous ceux qui apportent leurs pierres à l’édifice. Je suis sincère dans ma musique et je pense que les gens le ressentent. J’essaie de conjuguer le fond et la forme.


Il y’a quelque chose qui me chiffonne quand même,  star en France, moins connu du grand public kamer. Pourquoi ce choix ?
Tout d’abord ce n’est pas un choix de ma part bien au contraire je souhaitais me faire connaître au pays mais je n’avais pas de contact avec les médias, de plus il faut savoir que je suis parti du pays en  1990 et j’y suis retourné qu’en 2005 car ce n’était pas évident pour plusieurs raisons personnelles. En fait il fallait que je revienne au pays me ressourcer et c’est de là que tout est parti. Célia des Nubian’s m’a invité à un concert où se produisait Krotal, Koppo, Aksangrave, j’ai vraiment apprécié car chacun avait son univers et le métrisait. J’ai rencontré Dania de FM 94 qui a été à l’écoute et m’a invité et présenté à d’autres personnes, il y’a aussi Bibiche de Sky one, Ces personnes ont été les premiers à m’ouvrir leur porte et je leur en suis reconnaissant. Si vous constatez je reviens plus régulièrement et je travaille maintenant sur mon développement au pays, Il est difficile de développer son nom quand on n’est pas sur place. Croyez-moi ça me tenais à cœur d’être connu chez moi c’est même primordial et j’étais très contrarié d’être connu en France et pas au pays.


Le 26 avril dernier à Yaoundé, tu étais annoncé pour faire la première partie de Diam’s (le spectacle n’a malheureusement pas pu se faire, ndrl), le 30 avril à Douala, on t’a vu faire la première partie du rappeur Booba (5 min de scène, ndrl). Est-ce normal pour un artiste de ton rang de le faire et de surcroit chez toi au kamer ?
En fait, il est très important que les gens sachent que je suis un être humain avant d’être un artiste, et Booba et son manager Mathéos on se connaît bien c’est la famille. Être avec eux au pays c’est un plaisir avant tout que ce soit ou pas pour chanter, Mathéos est comme mon grand frère et J’ai déjà fait la première partie de Booba  à Lille, Je devais même être en première partie de  sa tournée qui malheureusement avait été annulée. Avoir l’opportunité de chanter à Douala devant autant de monde est une joie .Rencontrer et discuter avec les jeunes  c’est important car on a aussi des responsabilités envers notre jeunesse. Au départ je devais faire plus de titres mais il y’avait du retard et je me devais de le faire même pour un titre. Si j’ai pu faire plaisir aux jeunes camerounais, et me faire plaisir c’est tout ce qui compte. Chaque bonne occasion de chanter est bonne à saisir à partir du moment où j’en ai l’envie. D’ailleurs je voudrais féliciter eyes concept et Georges d’avoir permis au public de vivre ces moments forts. Je veux contribuer à tout ce qui est positif que ce soit pour chanter, parler, 1 minute, 5 minutes ou plus ce n’est pas le temps passé sur scène qui est important, c’est l’action qu’on réalise qui compte. De plus faut pas croire, je considère que je suis un petit qui n’a encore rien fait, on est jamais arrivé. Même Michael Jackson a besoin de noms tels qu’Akon pour faire son buzz.


En dehors du fait que tu sois artiste, tu manages aussi les artistes (Ol Kainry, ndrl), comment arrives tu à concilier les deux ?
C’est vrai que ce n’est pas évident d’être artiste, producteur, manager, réalisateur, et directeur artistique. Tout ceci nécessite beaucoup de travail et d’organisation. De plus il faut avoir un bon relationnel avec les gens car si j’ai de mauvais rapports avec les gens cela va  se répercuter sur  les artistes que je manage. En plus d’OL Kainry, j’ai managé Frédo et Le K.Fear pour leur projet  « Cours de rattrapage »sortie en mai 2007 (C’était du management ponctuel sur un projet, je leur ai trouvé les sons, le studio où enregistrer, j’ai géré les featurings et j’ai trouvé le deal de distribution. Après je ne m’occupais pas du marketing. OL Kainry c’est du total management, on a travaillé ensemble sur tout son dernier album « Démolition Man », je le conseille, j’essaie d’améliorer son image, j’ai même co-écrit le titre « Femme du monde ». Je gère ses demandes de collaborations et les concerts. En plus de OL Kainry je manage aussi Shuko qui est un Grand compositeur Allemand, il vit en Allemagne, donc je fais souvent des aller/retour. Il a un contrat de management et d’édition aux Etats –Unis  et moi, je le manage pour La France, l’Afrique et tous les pays Francophones. Il a travaillé avec Rakim, Mims, Bubba Sparx, Keith Murray…Il a produit environs 8 titres sur le dernier album de Ol Kainry notamment le titre « J’peux dead » featuring B-La. Il a produit sur le prochain album de Nessbeal et sur l’album de TLF. Il a aussi produit « Déterminé ». Je produis également avec Emmanuelle De Fonseca une jeune chanteuse du nom de  KAIGE, elle est très talentueuse. J’écris aussi pour d’autres chanteuses. Je suis directeur artistique et réalisateur du  groupe Suisse LAKRYMOG’N. Je suis souvent Jury à des festivals de danse et rap. Je suis directeur artistique à la Fête de l’Humanité en ce qui concerne le Hip Hop.


Il parait qu’Ol Kainry et toi êtes programmés pour la 2 e édition du festival couleurs urbaines à Yaoundé du 15 au 20 juillet, infos ou intox ?
C’est Vrai OL Kainry sera  là avec tout son staff, son dj Esco aka Lechero animera  aussi pendant le festival. C’est un Show OL KAINRY et moi j’interviendrais pendant le show et je soutiens le festival, big up à Inès et à Hans. Il y’aura aussi un atelier d’écriture et un atelier dj. Venez nombreux et dans un bon esprit. Il faut supporter les gens qui entreprennent des choses positives.


Quelle relation entretiens-tu avec les rappeurs kamers de France à savoir : Lalcko, Mac Tyer, Menelik, Driver, Pit Baccardi … ?
Lalcko, Pit, Driver, Mac Tyer, Jango jack, Les nubian’s… sont mes frères et sœurs, je connais tous les artistes Kamèr, après j’ai plus d’affinités avec certains mais je m’entends bien avec tout le monde. On est des frères venus du pays pour essayer de s’en sortir et aider nos familles. Il n’y a que Ménélik que je ne connais pas.


Quelle relation entretiens-tu avec les rappeurs du Mboa ?
Je suis en contact avec Krotal (je viens même de faire masterisé son album en France). Koppo, AK sangrave, dj  Panébo, Dj As, eatkiller, Rule jo qui est mon petit frère et qui m’a surpris par son écriture, il travaille dur. Danielle Eog est une artiste que je trouve très talentueuse, il y’a MH avec qui j’ai collaboré. Je suis venu au concert de Parol pour la sortie de son disque car il est important que les artistes se soutiennent. Si on veut que le peuple nous soutienne, on doit être les premiers à soutenir les frères de près ou de loin. Mais le soutien c’est comme tout ça se mérite, et on doit tous bosser pour le mériter. J’ai même permis à Krotal et à Koppo de jouer au cabaret La Mefou (Big up à Alain Mbarga, Christiane et toute l’équipe). Krotal et Koppo étaient présents au mariage de mes parents dont c’est la famille.


Peux t on espérer vous avoir tous sur une même scène au kamer ?
Croyez-moi, j’espère pouvoir offrir un concert au pays avec les artistes qui ont participé au projet LES IMDOMPTABLES que j’enregistre actuellement. Si Dieu nous le permet Ce sera un beau cadeau pour le pays et je pense que tout le monde sera content.
il y’a quelques mois, tu avais réuni sur une compile les plus grands artistes kamers (Manu Dibango,, Les Nubian’s Princesse Ericka…), de quoi s’agit il exactement ?
Justement le projet s’appelle « LES INDOMPTABLES » et le but était de réunir  les artistes kamèr sur un même album ceux du Mboa et ceux de France, pour venir en aide aux malades au pays par la distribution de kits de premiers secours et pourquoi pas créer un centre médicale si le projet fonctionne bien. Ce projet je le fais avec le cœur, je paie moi-même les studios, je veux qu’il soit bien médiatisé et bien réalisé, donc je prends le temps qu’il faut. Je veux juste apporter ma pierre à l’édifice sans aucune prétention, je veux que mon pays aille mieux, et la santé des Camerounais fera la santé du Cameroun. Que Dieu m’aide à réaliser ce projet jusqu’au bout, Dieu seul sait que ma démarche est sincère. C’est la première fois qu’autant d’artistes kamèr sont réunis sur un même disque pour la même cause.


Tu viens de commettre un album, peux tu me parle de cela ?
« Les Écrits Restent » est le nom de mon dernier projet sorti en juin 2007, je voulais rappeler aux artistes que nos écrits resteront et qu’il ne fallait donc pas dire n’importe quoi quand on prend la parole, beaucoup de jeunes écoutent du rap aujourd’hui et il faut leur dire des choses positives, il ne faut pas les enfoncer. On a tous un rôle à jouer et un artiste est un porte parole du peuple, on ne doit pas mentir au public car même le plus talentueux des artistes n’est rien sans le public.


As-tu des projets pour tes petits frères du bled ? Si oui les quels ?
J’ai des projets culturels et éducatifs, j’en perlerais le moment venu. Tout ce que je peux dire c’est que Dieu me permette de les réaliser, je veux aider mon pays, c’est un devoir qu’on a envers notre pays si on l’aime.


Quels conseils peux-tu donner aux jeunes qui veulent du rap ?
Il ne faut pas négliger l’école, très peu de rappeurs vivent de la musique et avant d’en vivre la route est longue et pleine d’embûches. Il faut assurer des arrières et aujourd’hui tout a évolué il faut être prêt à se sacrifier raisonnablement et il faut beaucoup travailler. On ne sera pas tous des grands artistes mais on peut tous être des grands Hommes, le pays a besoin de médecin, d’avocats, de comptables, d’architectes…


Un contact pour tes nombreux fans?
WWW.myspace.com/Layone7
C’est mon myspace  et je réponds à tout le monde même si parfois ça prend du temps mais je bouge beaucoup et je travaille beaucoup.


Ton mot de la fin ?
Longue vie à vous, que Dieu protège le Cameroun.


Questions bonus


Le 15 septembre 2007 l’émission “50mn Inside”, sur TF1, consacre l’un de ses reportages à la question “Le rap français a-t-il pété les plombs ?”. S’appuyant sur les démêlés entre Booba et Sinik, mais également entre MC Jean Gab’1, Rohff et Kery James, l’émission s’interroge sur ce qu’elle nomme “les dérapages du rap français”, ton intervention extrait d’une interview donnée non à TF1 mais à “Reality Mag”, a été “totalement coupée de son contexte” selon ses propres termes. Qu’est ce qu’une télé aussi sérieuse (TF1, nrdl) gagnerait à faire une émission aussi incohérente sur le rap ?
En effet ils ont pris une phrase de moi hors de son contexte c’est bien la preuve que tout le monde n’est pas de bonne foi, j’aurais pu les attaquer, mais j’ai un combat plus noble à mener : aider les gens qui souffrent et apporter mon soutien aux choses positives.


Le rappeur en France vit il de son art ?
Rares sont ceux qui en vivent, c’est très dur, de plus les téléchargements n’arrangent pas les choses. Avant de penser à faire de la musique pour vivre, il faut d’abord penser à faire de la bonne musique.

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