kamerhiphop.com : Douala featuring Yaoundé
Au regard critique d’un juré de rap, le verdict prononcé est le suivant : « le rap de Yaoundé est plus dur que celui de Douala». Erreur ! On dira plutôt qu’à chacun son style et sa façon de rapper. Si on te dit : VBH, BALAFON KUNTA, BIG B-ZY … c’est sûr que dans ton esprit se dessine la capitale économique. Tu n’as pas tort ! Mais par contre si tu entends : VALSERO, OLIVIERA, AK-SANG-GRAVE, LE BRONZ … Tu es bel et bien dans la capitale politique. Là, tu as encore raison. C’est un peu comme l’ancienne la guerre du Hip Hop entre Nas et JAZ-Z.
Douala, Yaoundé qui est qui ? Qui est devenu quoi ? Malgré tout, aux yeux des profanes la question demeure. Qui de Douala ou de Yaoundé est meilleur en matière de rap ? Baladons un peu notre loupe sur un rappeur pas comme les autres. Le mec s’appelle Thierry Olemba (the Human of beat box), pour lui il n’y a pas un style de rap propre aux cités de Douala ou de Yaoundé, tous font du rap et parmi ce tout, il y a de très bons rappeurs. La collaboration serait un atout pour promouvoir le Hip Hop du Kamer. Te souviens–tu encore du groupe Negrissim ? Les gars sont devenus les stars à Dakar au Sénégal. Ils posent des sons avec les groupes comme Positive Black Soul, DAARA-J et avec des rappeurs comme Bazouka et Lord Ekomindong. Ils disent qu’ils appartiennent à la fois à Douala et à yaoundé. Negrissim est formé de 5 membres : Boudor du Posee Aborigène vient de Douala, Evindi et Sunjah les frères du duo (la source), Sadrak et Koalo sont tous de Yaoundé. Pour eux c’est dans cette union qu’ils tirent leur puissance. Au finish que se soit à Yaoundé ou Douala, le rap est un art, N’eut été ce nombre indéterminé de“rappaillons” qui polluent le milieu Hip hop avec un travail inachevé, la vie serait belle pour les adeptes de baguy en dreadlocks.
Des interrogations plus approfondies nous laissent croire que le problème n’est pas Douala ou Yaoundé. Le problème c’est le rap en lui-même. La preuve en est que le rap camerounais se partage entre Yaoundé, Douala avec un peu plus de chance Bamenda, Garoua… allez donc voir quant-on parle de succès en matière de Hip hop au Kamer. C’est zéro à deux scènes de rap par mois, c’est 15 disques vendus après 6 mois. Evoluons un peu plus dans notre analyse. Peux-tu me donner le nom d’un seul rappeur camerounais, résident au pays qui a eu un succès digne de ce nom. C’est sur que tu vas me citer Koppo, Krotal ou encore Ak Sang Grave. Je suis désolé, personne d’entre eux n’a eut un succès à la vente des CD parle moi peu-être des concerts et te comprendrai. Saches une chose ils sont talentueux mais quel est donc le problème ?