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mardi, avril 16, 2024
On Djoss

Mel races : Couleurs Urbaines : danser hip hop… professionnellement.

Couleurs Urbaines va offrir aux jeunes amateurs de danse hip hop un atelier de formation par des professionnels de la danse venant de la région parisienne. Dans les coulisses de leurs préparations.


Quelles informations peut-on avoir sur votre identité ?
Amiral-s :
Je suis Amiral-s, j’ai 26 ans et je suis franco-camerounais et je pratique la danse depuis 1997. Ma spécialité c’est le break mais aussi la danse debout.  J’ai fait pas mal de battle à mes débuts. Après j’ai intégré une compagnie de danse «Articulation» de Zaza Disdier, pour une création «Rêves de vie». On a tourné en France. Puis, je me suis mi à organiser des battle de danse et à donner des cours de danse hip hop aux jeunes de six ans et plus. Au sein de mon association Mel-Races basé en région parisienne (77), je donne des cours de danse. Là-bas, nous organisons des battle comme celle de Sénart.


Didier : J’ai 34 ans, je suis danseur hip hop spécialisé en smurf. J’ai commencé à danser en 1982 dans une émission TV mais je pense que je n’ai pas d’expérience professionnelle (rires).


En quoi va consister votre travail lors du festival Couleurs Urbaines ?
Amiral-s : Notre travail sera de dispenser un stage de danse durant 5 jours, où il sera question d’apporter aux jeunes des réponses à certaines questions dont ils se posent sur les différents styles de la danse hip hop.
Didier : Apporter un plus à la danse hip hop au jeunes camerounais.


Tous les jeunes camerounais pourraient-ils participer à cet atelier ?
Amiral-s : Non, malheureusement car, se sera ingérable d’avoir autant de monde. Nous allons effectuer une sélection où nous prendrons les 20 (maxi) meilleurs danseurs pour l’atelier.


Quels seront les critères de sélection ?
Amiral-s :
Ça va être simple. On va sélectionner les danseurs qui ont un assez bon niveau en danse, que se soit en break ou debout car après ce stage, il faut que par la suite ils puissent à leur tour former d’autres danseurs. Et pour cela il faut avoir de bonnes bases.


Une idée de votre journée de travail avec ces jeunes ?
Didier : Une journée type. Travail des mouvements de base. Suivi d’un travail personnel de chaqu’un pour trouver son style. Et après un défi entre eux.
Amiral-s : Ce qui est importent c’est qu’ils prennent du plaisir durent tout le stage.


En dehors de la formation, est-il prévu d’autres activités autour de la danse ?
Amiral-s :
Oui, il y’aura une conférence sur la danse hip hop, une projection vidéo sur l’histoire de la danse, et un battle sera organiser avec une prime au bout, car un festival sans battle c’est comme un été sans soleil (rire).


Ce qui vient à dire qu’ont pourra assisté à des shows et des Battle entre les danseurs ?
Didier : Oui. Ça se fera sous forme de battle of the year (championnat du monde de danse hip hop) Les groupes inscrits présenteront leur show et les meilleurs groupes pourront s’affronter en battle, ce qui ajoutera du piment à ce premier festival.


Y a-t-il un équipement spécial pour les danseurs ?
Didier :
Vêtement de sport et si les personnes peuvent avoir des genouillères mais c’est pour éviter de ce faire mal.


Quelle est la différence entre un danseur hip-hop professionnel et un danseur amateur ?
Didier : Le professionnel a plus de temps pour travailler c’est mouvement, c’est sont travail. L’amateur c’est pour ce faire plaisir.


Pourquoi dit-on que la danse hip-hop est la discipline la plus structurée de la culture hip hop ?
Didier : parce qu’elle a plusieurs disciplines, break, lock, pop, new styles…, En plus, elle montre une image de la culture hip hop beaucoup plus soft que le rap.


Avez-vous une idée de comment se développe la danse hip-hop en Afrique et au Cameroun en particulier ?
Amiral-s : Oui, suite à mon dernier voyage au Cameroun en janvier, j’ai rencontré des danseurs hip hop qui m’en ont parlé. Il y a de la passion dans ce qu’ils font, ils aiment cette discipline. Même s’il y a un manque de moyens, la danse hip hop au Cameroun se développe petit à petit et je pense que grâce au festival Couleurs Urbaines, cette discipline va encore davantage évoluer.


Est-il possible qu’un jour des danseurs camerounais prennent part aux événements comme la «Battle of the year», «la coupe du monde de danse hip-hop» …?
Amiral-s :
Oui, bien sûr ! Et j’espère que ça se fera d’ici là, car pour le moment il n’ y a que l’Afrique du Sud qui sort du lot. Et si le Cameroun peut être la prochaine équipe à participer à cet événement se sera vraiment super !
Didier : De plus, ils pourront mettre leur touche personnelle avec les danses traditionnelles.


Avez-vous déjà été au Cameroun ?
Amiral-s : Oui bien sûr !
Didier : Non, ça va être une première. J’ai hâte d’y être !


Que dites vous au public camerounais qui viendra vous soutenir ?
Amiral-s : Ce sera l’évènement à ne pas rater, car c’est grâce à vous que la danse hip hop pourra évoluer au Cameroun.
Didier : Venez nombreux nous allons essayez de vous montrer un beau spectacle.

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