Duc Z : « je ne donne pas le lait sera le hit de l’année 2011 »
Duc Z le king du r’n’b camerounais vient de frapper un coup fort à travers un costaud maxi de 4 titres, « Prélude », qui augure un album très attendu. Très sollicité pour des scènes en ce moment, l’artiste de passage à Yaoundé a rendu une visite à la rédaction de kamerhiphop et en profiter pour évoquer à travers une interview, son maxi, ses liens avec son nouveau producteur …
Kamerhiphop.com : ton actualité immédiate c’est la sortie de ton maxi Prélude. Peux-tu faire quelques révélations à nos internautes à propos ?
Duc Z : le maxi Prélude est sorti sous le label Famiglia Entertainmentet le 10 février 2011 à Douala lors du Urban Show au CCF mais il sera présenté officiellement le vendredi 11 Mars à American Graffiti (ancien la bomba Night Club à la rue Sylvanie) Akwa derrière Zepol, à partir de 16heures. C’est un maxi de 4 titres, Il annonce mon album Evolution qui sortira en fin d’année sous le label FAMIGLIA ENTERTAINEMENT.
Dans ce maxi on note que figure le titre à succès « Je ne donne pas le lait », qui fait l’objet d’une certaine polémique. Que réponds-tu à cela ?
Je ne donne pas le lait est une de mes chansons, je l’ai testé à plusieurs occasions et même sur le plateau du kamerhiphop show. C’est une chanson qui sera je l’espère un hit, à la demande du public nous avons décidés de le mettre dans l’album. J’espère vraiment que le public camerounais et tout le monde saura l’apprécier à sa juste valeur.
Pour ce maxi et l’album qui arrive, tu as travaillé avec un nouveau producteur. Peux-tu nous parler de lui ?
Le producteur s’appelle Armando Capezzali. C’est un grand fan de musique qui s’est dit que je suis un artiste déjà connu au Cameroun et à l’extérieur donc il faudrait qu’on passe à la vitesse supérieure. C’est ainsi que nait le maxi Prélude pour satisfaire le public en attendant l’album. Je dis d’ailleurs merci à Armando qui croit en moi, en mon talent et en ce projet musical. C’est quelqu’un qui a d’énormes ambitions pour le hiphop camerounais.
Duc Z tu as plus de 10 ans de carrière musicale. Quel bilan peux-tu faire de ce parcours assez prestigieux quand on regarde tes réalisations, les apparitions aux côtés de certains artistes de renommée internationale ?
Je me rends compte que j’ai beaucoup muris et surtout je peux dire aujourd’hui que je fais de la musique. Musicalement je suis entrain de tester d’autres horizons, j’essaie de transcender le simple cadre carré du hiphop dans lequel je suis. Par exemple sur le maxi Prélude j’ai fait une version acoustique de la chanson je ne donne pas le lait. Ce n’est pas un hasard, c’est juste parce que je voulais apporter un aspect musical à mon maxi et étaler tout mon savoir faire.
Récemment tu as participé au festival Ndjam Vie au Tchad. Peux-ton revenir sur ton séjour en terre tchadienne où le public t’a parait-il vraiment adopter…
L’accueil du public tchadien était très chaleureux et je me sentais comme au Cameroun. C’était génial, le concert était une réussite totale. On a pratiquement fait une semaine et les « ndjaménois » ont adhéré au concept. Je me suis rendu compte que la musique est universelle car certaines personnes ne comprenaient pas français mais reprenaient avec moi mes chansons. La chanson je ne donne pas le lait a très bien marché, je crois sans me tromper que c’est le hit de l’année.
Quand le clip de ton tube je ne donne pas le lait sera-t-il disponible ?
Le clip est terminé et il sera diffusé très très bientôt sur toutes les chaînes de télé camerounaises et étrangères.
En attendant la sortie de l’album quels sont tes projets ?
Déjà le maxi Prélude sera présenté le 11 mars prochain et je prépare une tournée nationale pour en faire profiter tous les camerounais. Je vais aussi me battre pour qu’il soit connu au-delà des frontières camerounaises.
Tu as révolutionné le r’n’b camerounais par ta façon de faire, quelle est la recette de ton succès ?
La recette du succès c’est le travail, c’est la vraie magie. Y’a des gens qui se lèvent le matin et qui se disent que la veille ils avaient prévu faire ceci ou cela. Mais par la suite ils ont la flemme et disent qu’ils le feront plus tard. Par contre, il y’a ceux qui font ce qu’ils disent. Y’a deux catégories de personnes : ceux qui veulent réussir et ceux là qui réussissent.
Un mot de fin pour tes fans et les lecteurs de kamerhiphop ?
Big up à kamerhiphop. Aux fans restez connecter sur kamerhiphop.com, la jeunesse sortez couverts et battez-vous. On est ensemble et on ne donne pas le lait.