hello@kamermoov.com
samedi, septembre 7, 2024
On Djoss

KISTA KASH : « les femmes doivent se battre dans le milieu du hiphop »

Un flow qui tue, une voix qui porte, des textes qui déchirent, une rappeuse au talent à faire pâlir d’envie de nombreux mc’s. Ainsi pourrait-on présenter Sista Kash. Rappeuse gabonaise, c’est au Bénin qu’elle réside et vient de sortir son maxi « mi pa mya ». Rencontre avec une passionnée de musique et au service de son art.
 
Kamerhiphop.com : Sista Kash salut et merci d’accorder cette interview à kamerhiphop.com…
Sista Kash :
C’est moi qui vous remercie pour l’opportunité que vous m’offrez en m’interviewant.
 
Entre rap, reggae, ragga et gospel, tu es une artiste difficile à caser. Comment te définis-tu musicalement parlant ?
SK : Eh Ben je suis éclectique tout simplement, je fais de la musique influencée par les 3 R qui sont le Rap-Ragga-Reggae.
 
Comment arrives-tu dans la musique et dans le rap ?
SK : Tout commence comme un rêve d’enfant, une fillette de 12 ans fan d’artistes, chantant dans sa chambre et écrivant des chansons mais se concrétise en 1998 où je fais la connaissance de la one five, du kartel d’owendo et d’autres groupes au Gabon ; en 2000 ce fut ma période de travail : textes, free styles et en 2002 je monte sur le Benin où je suis dans un groupe : Mohbee.
 
Quelle sont tes influences dans le cadre de ton travail ?
SK : musicalement parlant j’ai beaucoup écouté les fugees, the roots, Peter Tosh et Angélique Kidjo. N’empêche que jusqu’à présent j’adore écouter du lokua Kanza et  pierre akendengué : je suis love de la musique africaine.
 
Ton actualité c’est la sortie de ton maxi « mi pa mya ». Peux-tu nous faire une présentation de ce produit ?
SK : C’est mon premier maxi single, il comporte 5 titres dont un instrumental inclus. On y retrouve des sons que j’ai posé depuis 2003 comme « Ma duo myeni » en feat avec Mohbee ; il ya le titre « non sens », posé en 2007 en côte d’ivoire ;  « Mi pa mya », titre du maxi est une chanson que j’ai posé au togo en 2006 où je parle de l’échange, qui est clipé  et plaintes aussi clipé est un titre récent en feat avec un artiste tchadien frederic Mawata où je parle du mariage forcée.
 
Que signifie « mi pa mya » ?
SK : C’est en langue Myéné, une langue gabonaise parlée dans 3 provinces du pays et veut dire : « je ne sais pas ».


Comment s’est déroulée la soirée dédicace ? Quels étaient les invités ?
SK : Hyper cool ! Les artistes de Porto novo et les acteurs culturels de la capitale étaient présents : Okine, Kiinzah, M .Saliou Tidjani, Dj Bokassa de la côte d’ivoire, Rim k, Blakemi et bien d’autres.
 
Pourquoi avoir choisi faire un maxi au lieu d’un album  avec toute cette expérience dans laquelle tu baignes ?
SK : en prélude de mon album j’ai voulu garder le contact avec mon public, histoire de me préparer financièrement pour finaliser l’album car je suis en autoproduction et ce n’est pas facile !
 
Quel commentaire t’inspire la place de la femme aujourd’hui dans l’univers du rap africain ?
SK : Ben dans ce milieu, certaines s’imposent bien mais elles ne sont pas assez médiatisées : pour moi elle est encore et toujours mis au second plan ; il faut qu’on se batte, faut pas qu’on baisse les bras !
 
Il se murmure que tu prépares un feat avec ta sista la rappeuse Princesse Kadidja. Infos ou intox ?
SK : Oui c’est vrai qu’on prépare quelque chose de mortel mais t’inquiètes nous n’indexerons pas les mecs !
 
A quand un show au Cameroun ?
SK : Cela dépendra de la volonté des producteurs, j’attends ce moment avec impatience.
 
Un dernier mot et des contacts utiles ?
SK : Gardons espoir c’est important, big up à tous ceux qui m’encourage et ont foi en ce que je fais, merci à toi frère et à toute l’équipe.
Contacts : jpsmudj@yahoo.fr/+229 97313495/+229 95253310

Leave a Response