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jeudi, avril 18, 2024
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Shamir Sunshine : « Aujourd’hui je ne me contente plus de chanter, je pleure »

L’un des dignes princes du mouvement Reggae nous a rendu visite tout récemment ; Shamir Sunshine, puisqu’il s’agit de lui, a tenu par cette occasion à rassurer tous ses fans….


Bonjour Shamir, c’est bon de voir les couleurs Reggae embellir nos locaux ce matin…, faut dire que ce n’est pas donné hein (rire)
(Rire) merci Darysh ainsi qu’à tous les lecteurs de culturbene.com, je vous remercie de l’occasion que vous me donnez de faire un peu l’actualité ; vraiment merci aussi pour tout ce que vous faites pour la culture urbaine et en particulier le Reggae.
 
Alors, on parler aujourd’hui de ce fameux album « Du soleil dans nos vies » qui serait sorti depuis Novembre 2011 mais qui jusqu’ici nous maintien perplexes…, j’imagine tes fans très impatients ; que se passe-t-il exactement ?
Bon, je vais être bref, « Du soleil ans nos vies » est bel et bien sorti en Novembre dernier, mais j’avoue, dans des conditions pas assez favorables quand-même à son explosion ; c’est-à-dire qu’après l’avoir sorti il fallait le promouvoir, assurer son extension, ce qui n’a pas été fait.


Peux-tu nous dire pourquoi ?
Parce que Shamir sunshine à la base, et je le reconnais aujourd’hui, s’est approché des personnes qui n’avaient qu’une vision capitaliste des choses. Vous savez, on apprend tous les jours, alors aujourd’hui j’ai essayé de ré axer un peu les choses. Je suis en ce moment en projet avec « Rasta Force One » qui a d’ailleurs toujours été ma maison avec mon grand-frère Sultan Oshimihn, et on est parti pour soit une réédition de l’album, soit un nouvel album. Donc je considère « Du soleil dans nos vies » (qui est mon premier produit) comme une façon d’exister dans le marché, parce que de toute façon j’en suis très fier et je travaille encore plus pour revenir sur la scène des plus belles manières.


Comment te décrierais-tu aujourd’hui ? Penses-tu avoir mûri ?
Effectivement, l’approche a un peu changé, on va dire ça comme ça. Vous savez, le Reggae est une façon pour moi de réécrire l’Afrique ; les chanteurs de Reggae pleurent l’Afrique en la décrivant d’une autre façon. Alors je peux dire aujourd’hui que Shamir Sunshine, je ne me contente plus de chanter, je pleure. Et si vous constatez que j’ai mûri, c’est bien parce que j’en suis là aujourd’hui, vraiment c’est plus d’émotion et plus de partage. J’aime à le souligner, c’est grâce à Sultan Oshimihn que j’ai cette clairvoyance-là, donc je le remercie beaucoup.


Qu’as-tu à nous dire de concret, relativement à tes projets ?
En fait le projet est là ; il est actuellement diffusé dans toutes les radios et les clips sont là également, c’est juste qu’ils ne sont pas à la hauteur de mes espérances, alors je suis en train de refaire d’autres clips ; mais d’ici la fin 2012 début 2013 j’aurai certainement un album produit par Rasta Force One. Mais pour ceux qui voudraient se mettre à la page de mon actu, il y a la compil’ du Buss It Up Saison I dans laquelle je chante, et ceux qui tiennent à écouter « Du soleil dans nos vies », ils peuvent se rapprocher de Rasta Force One.


 

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