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samedi, avril 20, 2024
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Ayriq Akam : « je ne voudrais pas être un des artistes à la mode qui finissent par disparaitre après un single bo

Ayriq Akam fait partie de la génération première du HIP HOP Camerounais. De sa petite taille, c’est un mec sympa, ouvert, disponible, à l’écoute, humble, qui a toujours un fou rire et une blague en réserve pour rendre l’instant agréable.
Ayriq Akam est un jeune homme à l’aube de la trentaine, très courtois qui renvoie un peu une image de gosse de riche, de son expression facile et très outillée.
Le rappeur Ayriq AKAM est sans cesse en mouvement. Son « Bienvenue au Cameroun », parfois au bout des lèvres lorsqu’on le rencontre. Lequel a d’ailleurs connu un succès fou et lui a néanmoins valu la récompense de « Meilleur vidéogramme » à la prestigieuse cérémonie des Canal d’Or en 2011 ou encore « Meilleur Rappeur » aux Planète Stars Awards. Le son est un extrait de l’album « Puzzle » paru en 2010 chez Self Service Music, son label.
C’est un artiste plein de projets qui ne cessent de naître que nous avons rencontré pour votre plaisir.


Bonjour Ayriq AKAM, comment allez-vous ?
Je vais bien, rien  de particulier à signaler en ce moment.


On vous connait comme un mec sympa, avec une note de bonne humeur toujours au passage. D’où vous vient cela ?
Honnêtement, je pense que la vie est tellement pleine de rebondissements qu’on ne va pas toujours pleurer sur ce qui nous arrive, alors un peu d’humour, même tordu ne fait de mal à personne. A moins que l’on ne devienne esclave de nos frustrations, et si c’est le cas pour toi, je te conseille une bonne bouteille de planet grenadine lol…


On peut savoir qui est Ayriq AKAM ? Son nom, son âge, ou est-il né ?
Né à Yaoundé au Cameroun, le 09 janvier 1983, CAPRICORNE  et  83 kilos en décembre 2012.


Etant donné que chaque parcours revêt des péripéties autant  tumultueuses que joyeuses quelle est votre histoire ?
Comme je le disais dans une collaboration avec Samy Labrute et Eben, j’ai commencé le rap sans grande ambition, je voulais juste refaire le monde naïvement, et des années plus tard je suis parti de fac sans certification, et je me suis demandé ce que je voulais faire ce qui me fasse vivre intérieurement dans un premier temps et à  la suite j’ai intégré le Darkcell Recordz de mon cousin DJ STRSS, puis en 2004 j’ai avec mon pote Smael fondé SELFSERVICE MUSIC  dans le but de défendre ma vision de la musique au delà des influences du LABEL DARKCELL.
 
Pourquoi vous faites vous connaître du grand public un peu tardivement, si on peut se le permettre, alors qu’on sait que vous êtes très actif depuis for longtemps dans l’univers du Hip Hop Kamer ? Pourquoi cela, est-ce par  choix, par  contrainte ou autre chose ?
Je crois qu’il est difficile de se lancer dans une carrière artistique vu le contexte camerounais, et les ainés, du moins ceux qui brillaient à la télévision ne reflétaient en rien la réussite. Mais la vie étant faite de risques, j’ai eu la chance d’être entouré de personnes qui voyaient en moi, quelqu’un de potentiellement intéressant vu la morosité de la scène et c’est ainsi qu’à partir de 2006 les premiers titres de mon albums ont vu le jour. Grace à Stephan Akam et Ismael qui m’ont permis d’aller plus loin que mes  dizaines de démos. En ainsi en 2010, Puzzle est arrivé dans les bacs.
On vous sait très en mouvement dans l’ombre, comme au devant de la scène désormais. Vous êtes un « duracell » ! D’où vous provient toute cette énergie ?
L’énergie vient de la volonté de laisser quelque chose d’utile pour les prochaines générations, je ne voudrais pas être un des artistes à la mode qui finissent par disparaitre après un single bon marché qui ressemble étrangement à un autre. Bref j’aimerai grandir dans mon travail et donner pendant un maximum de temps le fruit de mes expériences artistiques.


Vous soutenez les initiatives jeunes et plusieurs causes ça et là ?est-ce seulement dû au fait que vous vous sentez concerné par chacune d’elles ?
Oui, qui pourrait soutenir une cause dont il se sent exclu, moi je pense qu’il faut s’impliquer dans le social, parce que c’est aussi ça le rôle de l’artiste. Il faut transmettre à ses congénères une approche différente de la société. Parce qu’un monde est possible, et je crois que c’est là, une des raisons pour lesquelles on se met à faire ce métier.


Ayriq AKAM est un monsieur qui enchaîne les projets. Pouvez-vous nous en lister quelques-uns ?
Je dirai qu’en ce moment je suis sur pas mal de projet sérieux, mais je peux en dire plus …


Bonne continuation et Bonne Année 2013 Ayriq.
Bonne année à tous également.


 

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