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vendredi, septembre 20, 2024
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CU2010 : Fin de l’Atelier de réflexion sur le développement de la scène urbaine au Cameroun

Dans le cadre de la célébration des 20 ans de développement de la scène urbaine au Cameroun, la 4ème édition du Festival Couleurs Urbaines a initié divers ateliers, parmi lequel celui traitant de l’état des lieux et des perspectives de la scène urbaine au Cameroun ; ceci dans l’optique de trouver des voies et moyens pour son développement harmonieux.


En droite ligne de ces réflexions, il était question de pouvoir trouver des solutions qui a terme, devrait permettre de lutter contre la pauvreté et la précarité dans le milieu de la création artistique locale.


Autour de Hendrix Bilé, modérateur et Tony Méfé, expert, accompagné de Hans Mbong (Directeur du Festival), Dj Bilik (Responsable de la programmation du Festival / Zomloa), Idrissou (kamerhiphop.com), Krotal (Nda Bot), de nombreux artistes issus des divers composantes de la scène urbaines. Tous furent réunis autour de ces échanges riches et denses en la journée du 9 décembre 2010, dont la priorité était consacrée aux propositions qui serviraient d’ébauches de solutions.


Comme idées fortes dégagées au sortir de ces discussions, il a été question de :


–          Murir la réflexion sur la création d’une fédération d’associations regroupant les divers secteurs spécifiques à la scène urbaine camerounaise (Rap, Chant, Slam, Danse, Dj, Street Wear, Peintres…). La mise sur pied de cette fédération devra faire l’objet de l’élaboration de documents de base comportant un plan d’action qui dégagerait des champs d’intérêts communs.



  • L’appel à une meilleure structuration de l’environnement de l’artiste, intégrant une démarche économique et professionnelle. Car beaucoup ont tendance à oublier qu’au cours du rayonnement d’un artiste, se cache un manager, un attaché de presse, dj, des mécènes, sponsors, promoteurs…

 



  • La mise en place d’un mécanisme de détection et de suivi par paliers des carrières. Ceci permettra de faire vivre et  de donner de l’importance aux petites scènes qui serviront de plateforme de sélections aux grandes scènes comme les festivals.

 



  • Une meilleure organisation des espaces extra-scéniques ponctués par une professionnalisation des personnels de studios, une multiplication des scènes et des plateformes d’expression, susciter de l’intérêt de la part des mécènes, amener les médias à un peu plus diffuser et promouvoir les produits et talents locaux et mettre sur pied un environnement juridique clair sur les questions relatives à la scène urbaine et l’art en général.

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