Le streaming se retrouve au cœur d’une nouvelle polémique. La question du streaming suscite depuis quelques années des problèmes ou des questions sur d’éventuelles fraudes, histoire de gonfler les ventes d’albums d’un artiste et donc atteindre plus facilement les précieuses récompenses : disque d’or, de platine ou de diamant.
L’histoire en février dernier quand le SNEP (Syndicat National de l’Edition Phonographique) avait lancé une accusation à l’encontre de certains rappeurs d’utiliser des sortes de robots qui écouteraient les morceaux en boucle.
Selon les informations révélées par l’organisme, un titre « écouté » 31 secondes en boucle via un logiciel génèrerait pas loin de 20.000 écoutes par semaine… soit près de 80.000 par mois !
C’est aujourd’hui ce que sous-entend Black M dans son tweet en réponse au Snep qui avait certifié son dernier album (Éternel Insatisfait) double disque de platine avec 200 000 exemplaires vendus, Streams confondus.
Le streaming devient de plus en plus controversé. Il est vrai qu’à l’heure actuelle, quel rappeur ne fait pas disque d’or en moins d’un mois ? Honnêtement très peu.
Les plateformes de streaming représentent un enjeu majeur pour les artistes et pour l’évolution de la musique dans l’avenir. La décision de comptabiliser les écoutes en streaming dans le total des ventes d’albums d’un artiste est en soi une bonne idée mais il ne faut pas qu’elle soit à l’origine de trucage ou de tricherie de la part de ces derniers.
Partagez-vous l’avis de Black M ? Est-ce que les disques d’or ne veulent plus rien dire ?
Par Atti Mahamat Abana
