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samedi, mai 4, 2024
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Florence Epée : « J’invite tous les kamers à s’unir dans la bataille contre le terrorisme, contre Boko Haram…»

Les titres foisonnent et comble son assurance, ses efforts de jeune femme rompu au désir incroyable de porter haut les causes humanitaires et sociales qu’elle défend ; mais aussi et surtout son pays qui lui donne ce sourire, la caractérisant tant. Florence Epée est le magnifique reflet de l’ambition féline et du savoir acquis au fil son assiduité sur les plans académiques et au travers de ses diverses actions. Et plus encore de sa fortune physique qui lui permet de prêcher également l’excellence sous toutes ses formes, de par sa silhouette fantastique de Miss. Bref, on a djoss de pleins de sujets avec Florence Epée. Lisez seulement.

Bonne après-midi Florence, c’est how ? On dit quoi ?

Ça va même très bien !

Mais dans ta voix là, on ne ya même pas que ça va bien !

C’est vrai la journée a été très difficile ; réveil très très tôt le matin, 4h15 pour pouvoir être prête à 6h pour les interviews. Et depuis le matin ça n’arrête pas donc normal que la Miss soit un tout petit peu fatiguée.

Mama 4h ? Avec le genre de programme là tu vas seulement hol’ le surmenage des interviews hein ?

Non ! C’est à la fois passionnant noorr même comme c’est un peu fatigant. Mais la passion l’emporte sur la fatigue donc je ne pense pas que je serai surmenée. Bien au contraire, c’est aussi ludique d’être Miss (sourire). Donc j’en profite.

Donc tu bôsh flop depuis que tu as été élue d’abord 1ère Dauphine Miss Cameroun ?

Oui, j’apprends énormément. L’aventure a commencé avec l’élection de Miss Littoral 2014 ; et ensuite il y’a eu l’écharpe de 1ère Dauphine Miss Cameroun. Et l’épisode continue ! Il y’a eu le titre de 1ère Dauphine Miss Naïades du côté du Benin. Et actuellement Miss West Africa International 2014.

Pour ricocher sur tes dires, peut-on dire que c’est la « série Florence Epée » ? A chaque épisode, il y’a une nouvelle fabuleuse célébration !

(rires) Ooh waouh la série Florence Epée, j’aime bien cette expression merci (sourire). Je pense moi-même que c’est la même chose. La vie en elle-même est une série de célébration, la vie de tout un chacun. Donc à chaque moment, à chaque instant, on vit un épisode. J’espère que la saga sera sensationnelle et qu’elle mettra en haleine, toutes les personnes qui me soutiennent. Et que de façon positive, nous continuerons à tourner cette belle série dans les studios EpéeWood ! (fou rires).

Tu es une fois de plus sortie 1ère Dauphine Miss Naïades au Benin ? Comment as-tu perçue cette distinction là ?

Très positivement ! Allez d’abord à l’échelle internationale, c’est un grand pas parce que dans chaque pays on sélectionne les plus belles. Et arriver sur le podium et être encore à une marche, c’est encore un sentiment de joie et de satisfaction immense. C’est là qu’on prend vraiment conscience qu’on compte dans le concert de la beauté et qu’on vaut vraiment quelque chose. Donc je l’ai pris positivement, très contente. Et surtout que j’ai eu à faire prévaloir le Cameroun, à faire briller le vert-rouge-jaune national.

Bon maintenant au Nigéria alors, tu as gâté seulement le coin. L’Azonto, le Chawky, etc tu étais sur tout ça ! Tu es devenue alors Miss West Africa International 2014. Djoss nous un peu de ça la go’.

(sourire) Ah ça c’était vraiment la consécration du travail que j’abats au quotidien. Les membres du jury ont lu en moi qu’au-delà de la beauté que j’ai, il y’a énormément d’autres atouts qui seront profitables aux nations Ouest africaines. J’étais aux anges. J’ai encore pris conscience qu’une nouvelle responsabilité s’ajoutait à toute la multitude que j’ai déjà actuellement. Et je sais que ce ne sera pas facile, je pourrais véritablement exercer mon mandat dans les meilleurs conditions et de la plus belle des manières.

Les 4 distinctions là, comment tu fais pour les gérer ?

C’est vrai que ce n’est pas facile. Mais comme ça rentre dans la même lignée. Etre une Miss, c’est représenter les valeurs propres à sa nation, les valeurs positives propres au monde, défendre les causes humanitaires. Je crois que c’est lié. C’est juste une écharpe et une couronne à ma collection mais le travail et l’engagement reste le même.

Parlons-en justement. Quel est le work que tu abats depuis que tu as été élue tout d’abord Miss Littoral, puis 1ère Dauphine Miss Cameroun, ensuite 1ère Dauphine Miss Naiades et Miss West Africa International ?

Le travail est colossal parce que même bien avant cela, je travaillais déjà bénévolement dans des associations. Donc, je continue dans ma bataille en faveur de la lutte contre la violence faite aux jeunes filles : à savoir les mutilations génitales et le repassage des seins. J’essaie vraiment de sensibiliser et de promouvoir la culture de l’entreprenariat chez les jeunes vulnérables, que sont les jeunes prisonniers en voie de libération et bien entendu les handicapés. Et c’est dans cette œuvre là que je me situe. J’essaie toujours d’accompagner les associations qui ont besoin de moi dans le cadre de leurs différents projets à caractère humanitaire et social. Comme si cela ne suffit pas, de concert avec le Comité d’Organisation Miss Cameroun, on a mis sur pied avec la Miss Cameroun Larissa, des visites dans des écoles. Tout récemment encore, on était du côté du lycée d’Odza où on a eu à sensibiliser les élèves sur les bienfaits de l’éducation et les inviter à adopter une vie saine, éviter la dépravation des mœurs (sourire).

Tu demandes d’éviter la dépravation des mœurs mais tu dépraves le cerveau des gars en étant belle comme ça !

(rires) ah bon ?! Ohlala je m’en excuse ce n’est pas fait de façon volontaire. Homicide involontaire !

Florence est-ce que tu as gardé les contacts des autres Miss, des pays où tu étais ? Est-ce que vous djossez constamment sur WhatsApp, Facebook, Instagram, etc ?

Oui bien sûr ! C’est ce qui fait vraiment la beauté des compétitions de Miss. Que ce soit au niveau national et au niveau international. C’est que l’on acquiert une nouvelle famille, on se fait de nouvelles amies. Vu que la plupart des concours de beauté, il y’a un camp où on n’apprend à se connaitre pendant un certain nombre de jours et, après on ne veut plus perdre le contact. On ne se lâche plus. Et c’est comme ça que tu te retrouves avec des amies un peu partout dans le monde. Et c’est une expérience entièrement et absolument enrichissante que je n’oublierai jamais.

Les appréhensions sont parfois différentes voire bizarres sur les concours de beauté sont de sorte que les gens pensent juste que c’est pour celles là qui ont sauf que le ndombolo. Et c’est vrai même que quand on te look, tu en as hein ! Tu ne peux pas même en aucun cas passer inaperçue devant un djo’ hein ?

(large sourire, flattée) merci déjà étant donné que le ndombolo au Cameroun est considéré comme une qualité, merci ! Je dirai qu’être Miss, il faut être belle physiquement, avoir un certain nombre d’atouts mais aussi et surtout sur le plan intellectuel et sur le plan moral parce que c’est un melting pot de toutes ces beautés qu’il faut véritablement allier. Et là, je suis en train d’allier toutes les jeunes filles, à véritablement mettre l’accent sur la culture morale et intellectuelle, en plus de la beauté physique. Pour ma petite histoire, j’ai 21 ans et je suis en attente de sélection pour le Master II en Droit Public International. Donc, il faut véritablement le prendre au sérieux. Les concours de beauté c’est bien mais on ne peut vraiment le faire que dans une durée limitée parce qu’on ne restera pas jeune à vie.  Donc, il faut véritablement profiter de cette expérience qui nous ait donnée mais ne pas oublier les études, ne pas oublier que c’est cela qui va nous permettre d’avoir un pain quotidien et stable. J’invite toutes les jeunes filles à se focaliser dessus. Et à savoir que c’est cela qui les mènera et les portera plus haut.

Quand on te ya hein ! Tu es comme une guirlande noorr ! Tu shine physiquement comme intellectuellement. De 14/20 au BAC en Terminale au Master, c’est grave !

(rires) J’ai eu la note adéquate…

Quel est le plat que tu aimes tchop en passant ?

J’aime beaucoup l’art culinaire camerounais que je pratique au quotidien. Je vais avoir un penchant pour le Poulet DG !

Donc toi tu aimes seulement les ways des blancs hein ?

Le Poulet DG c’est pour les blancs ? Un poulet qui s’appelle Dongmo Gérard !!! C’est pour les blancs ?! (fou rire).

Quels sont tes hobbies ?

Il y’en a plusieurs. J’aime beaucoup pratiquer le sport. Actuellement je pratique beaucoup de la Zoumba à Douala dans une salle. J’aime également la danse. J’adore danser et c’est l’une des choses qui me permet en fait de m’évader. Et également écouter beaucoup la musique urbaine camerounaise. Et également des musiques qui ont des messages qui véhiculent la paix comme celle de « Bonne année Monsieur le Président » qui a quelque chose de positif, un soutien à l’endroit des militaires qui se battent sur le front. Et un appel à la cohésion et à l’unité. Et j’aime beaucoup écouter la musique classique avant de m’endormir et le matin au réveil.

21 ans tu écoutes la musique classique ? C’est la musique des gens de 70 ans !

(sourire) Noonn, pas du tout. J’invite vraiment tout le monde à s’essayer à la musique classique. C’est vrai qu’au début c’est un mélange de sonorités qu’on ne comprend pas, c’est ennuyeux, pas du tout ! Au contraire, c’est une très belle musique qui nourrit l’âme et l’esprit.

En tout cas, on va seulement s’essayer à nourrir l’âme et l’esprit là ! Notre entretien tire à sa fin, quel est ton dernier Florence ?

En tant que lionne indomptable de la beauté, c’est tout naturellement que je soutiens mes collègues sur le plan du sport avec la CAN 2015, un gros message d’encouragement aux lions indomptables du football ! Et j’aimerai vraiment adresser un message à l’endroit des lions indomptables de l’armée camerounaise ! Bien entendu, j’aimerai dire #JeSuislArméeCamerounaise dans sa bataille contre Boko Haram. Et le Nord, j’entretiens une relation toute particulière avec cette partie du Cameroun. Car j’ai eu l’occasion de le sillonner par route de fond en comble dans le cadre de mes activités associatives. Donc, c’est tout à fait malheureux qu’une région aussi belle puisse être la cible de crimes aussi barbares. J’invite tous les camerounais à s’unir dans cette bataille contre le terrorisme, contre ce groupe dont le seul nom prête à dérision… Comme disait quelqu’un « les Bekon’ ba haram » !!! (rires).

 

LEXIQUE :

How : comment ;    ya : entendre, savoir, deviner ;   hol’ : avoir, prendre, choper ;    bôsh : apprendre ;

Flop : beaucoup, énormément ;       djoss : parler, dire ;      work : travail, boulot ;     djo’ : gars ;

Tchop : manger, déguster ;       shine : briller ;       way : truc, chose ;

Par Prince de Bangoua  

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