Nathalie Koah : « J’ai toujours work dans ma vie et je ne compte pas changer ça »

Sa fraicheur et sa sympathie inondent chaque minute d’entretien passée en sa compagnie. On la découvre véritablement et on en apprend à la source d’une femme dynamique, à l’image de la business woman actuelle. Mlle Nathalie Koah impose avec foi et fierté ses projets, sur le tapis rouge de leur éclosion. Elle a donc accepté de djoss avec nous pour le plaisir de nos lecteurs.

Salut Nathalie, hum tu es nyanga un genre hein, mieux que sur les tofs même. Est-ce que tu te considères comme une go Android ?

(Rires) Mon frère, Android ? C’est quoi encore go Android ? A la pointe de la technologie ? J’avais toujours les derniers gadgets a la mode (téléphone et autres…) mais je ne les utilisais qu’en surface. La grâce à mon frère j’en use et en abuse désormais (Rires).

Sinon comment va le work ?

Le work va bien mbom. Dieu merci. C’est stimulant et ça te pousse à puiser en toi des forces non soupçonnées et à la fin de la journée la sensation du devoir accompli qui te berce est juste magique.

Quand on te look là, on sent que les business waka…

Ah bon ? En tout cas je me bats « la vie c’est la bastonnade ou bien » ? On ose, on s’accroche malgré la tempête et le sabotage des mauvaises langues. Je dois me battre deux fois plus et je n’abandonnerai devant rien. J’ai toujours travaillé dans ma vie et je ne compte pas changer ça.

Apparemment, tu as des investissements mais tu gères ça une place ?

Lesquels ? Sauf si tu sais des choses que j’ignore (Rires)… Non non je n’en ai pas. Mais j’en aurai, je work pour y arriver. 

Mais tu tchop le gombo seule…

(Rires) mais je tchop ce que je n’ai pas le père ci ? Est ce qu’on partage alors la pauvreté ? C’est quel cœur ça ? Tu ne vois pas que je cherche comme toi ? Hum laissons d’abord que le poisson morde à l’hameçon après on tchop tous non? J’entends par « poisson » mes projets, mon entreprise et ses dérivés . N’allez pas pas dans les interprétations farfelues…on vous connaît (Rires).

Là on est au Hilton où tu as lancé une agence avec tes collaboratrices. Djoss nous de cette agence là ?

Voilà c’est tout ce qu’il y’a à savoir pour l’instant. Nous vous en dirons davantage bientôt…prenez votre mal en patience.

Et tes autres projets ?

J’ai un projet qui me tient à cœur. J’emploie même assez fréquemment l’expression Longibois ! Longibois signifie simplement ceux qui viennent de loin… Ce sera plus dans le domaine caritatif. Je me sens redevable envers la société depuis que j’ai appris à toucher un centime. Mais encore plus aujourd’hui car j’ai reçu du soutien et de l’aide de personnes insoupçonnées et de façon désintéressée. Je veux à mon tour faire plus pour aider les autres « qui viennent de loin » que j’appelle les Longibois. Mais ça nécessite une grosse mobilisation et un timing plus que parfait. J’y travaille donc et lorsque tout le nécessaire sera acquis je me lancerai. J’ai une vision et une mission…ne manque que les ingrédients.

Au vu de ton année mouvementée, ta popularité a grimpé un genre…

Ah bon ! Comme j’aurai souhaité être connue dans d’autres circonstances…c’est bien malgré moi vous savez. Mais c’est ainsi alors je fais quoi ? Je réfute cela ou j’affronte ? J’ai décidé depuis longtemps d’affronter et même de m’en servir pour sensibiliser les moins avertis. Mais encore une fois le timing est le détonateur. Alors populaire ohh, pas populaire ohhh vraiment ce n’est pas le plus important pour moi. Sinon je l’aurai été depuis bien longtemps… Je vaux plus et aspire à plus qu’un simple statut. 

Comment gères-tu tout ça ?

Je suis tout ce qu’il ya de naturelle… Je n’ai pas de rôle à jouer (Dieu merci) alors je suis toujours la folle qui rigole bêtement avec ses copines, qui pleure devant un programme télé émouvant, qui s’embrouille avec sa mère de temps en temps bien qu’elle ait toujours raison, qui fronce les sourcils quand le réveil sonne le matin, qui prie pour que la paix demeure dans son pays… Je reste Nathalie quoi.

Ce n’est plus trop stressant ?

Quoi ? Mes problèmes ? ahhh mon frère Tout le monde en a. Et certains même vivent pire alors de ce côté là j’ai toujours su gérer. J’ai perdu mon père très jeune, ça reste mon plus gros chagrin. Ce qui m’est arrivé en été est grave mais gérable et ça se gère. Les critiques des gens, bofff sans grande surprise. Les gens aiment parler de ce qu’il ne maîtrise pas, ensuite affirment des choses dont ils ignorent les tenants et les aboutissants. Tu auras beau leur brandir l’évidence qu’ils crieront au complot. Quand tu comploteras même ils chanteront tes louanges. Comment vais-je donc être stresser par ça ? J’étais plus amusée qu’autre chose. Le plus triste ce sont certains « professionnels » du journalisme qui nous font du tout sauf leur travail. Ils sont devenus expert en raquette et en mendicité. Ils véhiculent l’information du plus offrant. Donc les plus à blâmer ce sont eux, pas ceux à qui l’information grandement diluée arrive. 

On est en 2015, une nouvelle année, de nouveaux projets ; mais quand je vois ton annulaire là, ça shine hein mama, parles nous un peu de cette bague là.

(Éclats de rire) c’est un djo là, il a réussi à prendre mon cœur ; Il m’a rendu pala pala ! Mais hum je suis prudente ohhhh, sait-on jamais avec vous là ? Je ne me précipite pas. C’est quelqu’un de généreux qui m’a extrêmement soutenu pendant cette période agitée. Un autre homme aurait pris ses jambes à son coup et détalé. Lui, au contraire est resté. Il m’a dit « tu n’as rien à te reprocher, tu as rencontré un homme, l’a aimé vous avez rompu et la vie continue. C’est tout ce qu’il ya a retenir. Les incidents malheureux autour faut faire avec ».

Quel est le dernier mot que tu veux djoss à nos lecteurs, à ces jeunes-là qui te suivent intensément ?

Je suis KamerMoov! J’aime la culture camerounaise, je suis Team 237 jusqu’aux os, Team Bassa de mon feu père et Team Eton de ma mère. Team femmes fortes. Team LONGIBOIS. Je leur souhaite vraiment le meilleur pour 2015, la réalisation de leurs projets, la santé, et que Dieu continue à veiller sur eux. Et qu’ils n’abandonnent jamais leur combat face à la vie…