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jeudi, avril 25, 2024
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Concours de musique : accouchement difficile

Dans
l’univers du donner et du recevoir, de la sueur au mérite, des efforts au
produit final, de l’investissement à l’aboutissement d’un bien fondé établi à
l’avance. A entendre ces dernières, comme phrases, nous avons l’impression que
pour toute résultante positive, nous n’avons besoin que du dévouement de toutes
ses entités physiques et morales qui entourent soient : une entreprise, une
industrie, une société quelconque, un projet, une association…voir plus, afin
que l’évolution côtoie l’objectif visé, pour que le produit de ces efforts
soient couronnés de succès. Sans pour autant feindre les lois de la nature, nous
savons qu’entre désir et réalisation il y’a un très grand fossé. Mais aussi
n’oublions pas qu’ici en Afrique et particulièrement au Cameroun, les gros
poissons ou les Big Boss comme on aime bien les appelé, se contentent très
souvent des fonds réunis, du budget voté, des subventions rassemblées pour la
réalisation d’un dit projet. Fait illusoire, car ils en font un butin
unipersonnel, en délaissant sans souci des milliers de familles dans un devenir
tsunamique. Ils sont près à fournir tous leurs efforts possibles quel que soit
le prix, surtout pourvu, qu’aux yeux de ceux qui sont supposés être des
superviseurs ou contrôleurs de ces projets, qu’il y’ait une fausse transparence
des réalisations, ou encore en cours de réalisation habituellement
utilisé.


Les
faits relatés ne sont que le résultat d’une longue observation et d’une analyse
approfondie des réalités propres au quotidien. Par exemple nous avons dûment
assisté à la mauvaise manœuvre des projets sur les jeunes du Cameroun et
d’Afrique. Concours de Rap organisé par l’Institut Goethe, Néscafé African
Revelations (N.A.R), Dream Coca Cola, Afro star Academy.


 Via Néscafé African Revelations, un
concours de la chanson organisé par Nescafé(NESTLE Cameroun) Ici nous avons vu
dès la base, c’est à dire comment s’est passée la sélection des compétiteurs,
mieux on peut se le permettre. Mais c’est lors de la grande finale du coté du
cinéma le Wouri à Douala que nous avons été servis par les membres du jury de la
démence manipulatrice des soient disant producteurs du gagnant national dont
selon des sources sûres, des millions étaient perçus par ces derniers pour la
réalisation de l’album de l’heureux-malheureux gagnant. Pour dire, ils se sont
abstenus de faire gagner les méritants qui, pour eux, étaient un peu bien
entourés des bons encadreurs, qui par cette occasion nous profitons de les
remercier une fois de plus, parce que ceux-ci étaient susceptibles d’avoir les
moyens par toutes les mesures de veiller sur le fonctionnement financier de la
réalisation de l’album  qui
jusqu’aujourd’hui ne connaît que l’offre promotionnelle de Canal2, après des
sessions de travail en studio stéréotypées. A présent à la moindre évocation de
ce concours, la langue jeune gagnant est très amère. Nous ne cesserons de
critiquer la manipulation et surtout l’enrichissement de certains derrière le
talent des jeunes, des subventions consacrées au développement de la
jeunesse.                                    


 L’histoire ne s’arrête pas là, car comme
je vous le disais dans ce pays qui n’est autre que notre cher bien aimé par
tous, le Cameroun. Nous avons tous soutenu par nos cris devant la chaîne de
télévision nationale(CRTV), par nos applaudissements sur le plateau de
l’euphorique émission Dream Coca Cola qui avait lieu tous les dimanches à partir
de 15heures. Bah! On s’est dit c’est un instant d’espoir pour certains jeunes
camerounais qu’enfin dans ce pays un projet de grande envergure voit le jour et
surtout lorsque, pensant que soutenu ou même voir loin organisé par une
multinationale comme coca cola, c’était là le moment de dire ou de crier haut la
voix du génie caché en eux. Pendant cinq mois tous les Camerounais ont vibré au
rythme de Dream, ont laissé leur ego de côté pour des acclamations, ont vu  l’importance de savoir chanter, prester,
enfin ! Ils ont eu le temps d’apprendre, d’apprécier, d’encourager ceux qui
demain seront les auteurs des chansons qu’ils miment déjà aujourd’hui. Grande
fierté pour nous tous  aurait été de
voir ces jeunes lauréats bien talentueux cette fois-ci, branler haut les
couleurs du pays des beaux clips, dans des tournées afin de montrer une image
propre de ces jeunes qui n’en demandent que très peu de ce qu’ils donnent, Nous
aurions voulu les voir ; C-minaire, Joe Patenzo, Lady B, Wilfried, Sidney
comme des locomotives d’une très belle initiative jusqu’aujourd’hui, qui pour
bon nombre de camerounais se préparait pour la deuxième édition. Ce qui par
ailleurs explique l’engouement de ces projets. Aujourd’hui Dream coca cola 2004
ne reste qu’un très bref et beau souvenir de la chaîne nationale. Ce que nous
déplorons encore, c’est le fait que même les projets menés avec des
multinationales, des institutions gouvernementales, nous assistons toujours à
cette même situation. On se pose quelque fois la question de savoir, en fait qui
fait quoi au juste.       


Cela fait aujourd’hui 2
ans, Pourquoi ? Excusez-moi, je n’ai rien contre Dream, mais c’est tout
simplement parce que moi aussi je voyais en ce projet  non seulement l’éclosion du talent de
ces jeunes, mais aussi une nouvelle façon de présenter la juste valeur de la
culture en générale. Quand assis devant votre écran télé, visuellement  vous témoigné psychiquement des
initiatives soutenues par des bons penseurs, sur une chaîne nationale qui
renvoie à une institution gouvernementale qui par la constitution est censé
protéger non seulement les mœurs, mais aussi l’intégrité et le bon port moral
des citoyens contre toutes facettes de manipulation, d’arnaque…etc. ceci dit
qu’ils ont un droit de regard sur ces projets surtout diffusés dans des chaînes
de télévisions publics ou privées qu’importe ! Puisque pour ces jeunes
gens, face à ces gros poissons, ils n’ont que l’Etat pour les protéger et les
défendre.


Sans
pour autant oublier de mentionner que nous sommes tous des enfants de ce pays et
que le partage de ce qu’on n’a jamais mérité ne restera qu’une dette propre en
soi pour notre conscience. Nous ne manquerons de dire que nous encourageons et
soutenons ces initiatives très prometteuses et innovantes, mais soyons un peu
précis et aigus dans nos choix et devises

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