Ayriq Akam : « Mon album est disponible chez culture Mboa et nulle part ailleurs… »
Le 14 octobre 2010, Ayriq Akam a commis son premier album qu’il a intitulé « Puzzle ». Album de 22 titres qui selon l’auteur a eu un accueil positif de la part des mélomanes. Premier volet de notre série d’entretiens avec les principaux artistes programmés à la 9e édition du kamerhiphop show prévu le 14 Mai 2011 au ccf de Yaoundé.
Bonjour Ayriq Akam, ton premier album est dans les bacs depuis le 14 octobre 2010, en quelques mots peux-tu me le présenter ?
Bonjour. Puzzle est un album de 22 titres produit par Selfservice Music. L’album est un cocktail de rimes qui racontent le quotidien d’une génération. Il se définie exclusivement comme Antidépresseur face à ce rap game qui tourne autour des thèmes que nous connaissons tous… Avec ce ci de particulier qu’il rassemble le gratin de ce qui se fait de mieux en matière de production hip-hop au Cameroun depuis prés de 10 ans.
Pourquoi avoir choisi comme titre, puzzle ?
Puzzle est un ensemble de pièces ou titres que l’auditeur peut rassembler selon sa sensibilité d’une part et d’autre part le projet rassemble 3 disciplines rap-slam-chant les unes aux autres pour finir par ne faire qu’UN.
Album de 22 titres, pour le marché camerounais n’est ce pas trop ? N’est ce pas « du gâchis » ?
Noooon, le but du jeu est qu’on puisse l’écouter pendant une ou deux années. Nous, chez Selfservice Music ne voulions pas faire un petit disque avec une jolie date de péremption. Donc pas de gâchis, juste plus de vibe pour faire bouger les cousines.
DJ Str’ss, Krotal, DJ AS, Dee Jay Panebo, DJ Kriss, Ruben Binam, Shy Fx, tous les meilleurs Beat makers sur le projet…
La majorité des producteurs sur l’album sont des connaissances de longue date. Et plus du respect mutuel, on a développé des projets plus pour le kif que le buzz.
On note également des feats de très grandes qualités : Lalcko, Roger de X Maleya, Danielle Eog, 21Sun, Chriss, S’mael…
La dynamique a toujours été artiste à la base. Et certaines collabos sont le fruit de rencontre, notamment le featuring avec Lalcko qui s’est fait au gré d’un challenge mutuel. La notion de FAMILLE passait avant tout. Soit travailler avec ceux là qu’on ressent artistiquement.
Qu’est ce que tu véhicules comme message dans cet album ? Les thèmes abordés…
Une seule devise : le ciel peut être sombre aujourd’hui ; mais demain ça ira mieux.
Ton clip « bienvenue au Cameroun » tourne en boucle sur la toile et dans pas mal de chaines de télé du bled, pourquoi avoir choisi clipé cette chanson ?
C’est une jolie carte postale…Comme d’hab. Présenter le Cameroun selon l’artiste. Etre au maximum à l’opposé de cette misère que certains ont pris pour fond de commerce.
Six mois après la sortie de l’album, quel bilan fais tu ?
Positif. On apprend vite à comprendre les rouages de l’industrie du disque. Et les critiques sont favorables. Nous ne sommes qu’au tout début de notre campagne de promo et nous espérons croiser sur notre chemin les personnes avec lesquelles il sera possible de créer des plateformes de travail bénéfiques pour la scène hiphop en général. Le monde ne se limite pas aux lettres qui portent le concept Selfservice Music.
En dehors de culture Mboa, ou peux t on se le procurer ?
Nulle part ailleurs que chez Culture Mboa. Dans les centres culturels français de Yaoundé et Douala et bientôt en ligne via nos partenaires. Pour ceux qui ne résident pas au Cameroun, youtube reste une alternation pour les vidéos au moins.
Tu es annoncé à la 9e édition du kamerhiphop show, confirmes-tu ta participation ?
Nous serons effectivement de la fête en fonction de quelques réglages d’ordre pratique avec les promoteurs de l’événement.
Quelques contacts utiles ?
Un seul numéro 94 67 21 09 ou aller sur ma page myspace.com/ayriqakam ou encore me laisser un message sur ma page facebook.
Un message à l’endroit des hipoppeurs, du public ?
ON DONNERA LE MEILLEUR DE NOUS, VENEZ NOMBREUX, SURTOUT ACHETER VOS BILLETS.