La conférence de presse de lancement du festival couleurs urbaines 2010 s’est tenue ce mercredi 08 Décembre du coté du camp AES sonel. Prévue à 14h, elle a commencé avec une heure de retard. « Ce retard est indépendant de notre volonté, nous nous en excusons » explique un membre du comité d’organisation. Face aux hommes de medias et artistes venus nombreux, les panelistes (Hans Mbong directeur du festival, Krotal, DJ Bilik, Gabin designer, Julio danseur et Idrissou représentant kamerhiphop) ont parlé du projet, chacun dans son domaine de compétence.
Après les mots de bienvenue prononcés par Gabin Nguidjol (modératrice), Hans a pris la parole pour rappeler le concept couleurs urbaines, remercier les artistes sans les quels, le festival ne devait pas se tenir cette année. « Le festival est à sa 4e édition. A la 1ere édition, nous avons été accompagnés par la téléphonie mobile Orange. En 2008 et 2009, MTN nous a également accompagnés. 2010 a été une année très chargée. La coupe du monde en terre africaine, la célébration du cinquantenaire… d’habitude, le festival se tient pendant les vacances et comme nous l’avons déplacé, MTN nous a fait comprendre qu’elle ne pouvait pas nous accompagner parce qu’elle est sur deux événements à savoir : Yafé et Ba’doul (…). Je remercie tous les artistes, sans vous, moi j’aurai abandonné. C’est un édition spéciale, nous célébrons les 20 ans de développement de la scène urbaine…». Les cinq autres panelistes lui ont emboité le pas ; tous ont appelé à l’union et à l’unité. Pour krotal « c’est un devoir et une obligation en tant que précurseur du mouvement hip hop de soutenir les couleurs urbaines ». DJ Bilik est allé dans le même sens « Hans nous a consulté Reezbo et moi pour l’aider à faire la liste des artistes. Au départ, nous avons recensé plus de 300 artistes, au final nous avons retenus une centaine. Je connais le dossier Couleurs urbaines, si les autres éditions, il y’a eu de l’argent, cette édition, il n y a pas grand chose. Et comme C’est notre mouvement, nous allons soutenir. ».
La parole à qui veut la prendre
« Le micro est ouvert, la parole à qui veut la prendre » disait la modératrice aux journalistes présent. L’échange a été riche en révélation. Morceaux choisis.
Pourquoi avoir changé le lieu du festival ?
Hans « le changement de lieu est du au changement de date (initialement prévu du 24 au 28 Novembre). Vous avez-vous-même constaté que le palais des sports est occupé jusqu’au 15 décembre et yafé commence le 17. Donc nous n’avons que cette semaine pour faire le festival. Nous sommes revenus dans notre fief qui est le camp sonel »
Quelles sont les stratégies que vous avez mises sur pied ?
Hans « c’est une édition spéciale, nous célébrons les 20 ans de développement de la scène urbaine, Nous sommes dans une logique de commémoration. On ne jouera que des sons camerounais de ses 20 dernières années. Une exposition photo souvenir est ouverte au public à partir de mercredi après midi. »
Dj Bilik « pour les 3 jours de show, il y’aura sur scène plus de 100 artistes et danseurs. Tous ceux qui souhaitent passer, passeront »
A propos des plateaux ?
Dj Bilik « nous avons prévus trois plateaux : plateau off, découverte et in »
A propos des cachets ?
Dj Bilik « il n y aura pas de cachet. Avec Reezbo, nous avons rencontré les artistes et leur avons expliqué la situation. Ils sont tous d’accord, sur le principe : il n y aura pas de cachet, juste le taxi, c’est un anniversaire. Et lorsqu’on t’invite à un aniv, normalement, c’est toi qui paye ton taxi (rires). »
Après la confé, s’est tenu un atelier de musique ayant pour modérateurs : Tony Mefé et Hendrix Bilé.
