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samedi, mai 18, 2024
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Garoua : Le mouvement Rap Éveil prépare sa rentrée sur scène

Les artistes membres du mouvement Rap Éveil s’apprêtent à effectuer leur rentrée, le 28 septembre prochain à partir de 15h. A cet effet, un concert de musique urbaine sera offert au public à l’Alliance française de Garoua. Une occasion pour les mélomanes de venir découvrir les nouvelles créations des rappeurs de la ville de Garoua qui promettent par ailleurs une ambiance absolue en communiant avec le public, sous le signe de l’amitié et du partage. « Création et innovation seront au rendez-vous », promet Cheik Abdoul, animateur à Alliance Française et promoteur du mouvement Rap Éveil.
Après près de deux mois d’hibernation, vacances obligent, les rappeurs sont impatients de renouer avec la scène et retrouver leur public. Pour ce concert qui intervient en pleine rentrée culturelle et artistique, une playlist alléchante sera proposer aux public. Parmi les artistes annoncé, on retrouve des têtes d’affiche à l’instar de la doyenne Princesse Kadidja Alkawal Famille, Beken, El Dine, Mac Soul, Khaleecia où encore le groupe de danse Enigma Familly. Ils partageront ce plateau avec des jeunes pouces tels que Soulfadream, Mr Zangue, 3X Spirit, Balou Balo, Anonim et bien d’autres.

Loin de Yaoundé ou encore Douala avec ses nombreuses scènes, les rappeurs du Nord misent sur le mouvement Rap Eveil pour sortir de l’ornière et se développer au maximun. « C’est seulement le début, on a encore beaucoup à montrer, nous sommes des jeunes tombés amoureux de la même passion. Il y a encore beaucoup de choses à faire et beaucoup à découvrir », déclare Cheik Abdoul qui au passage de veut rassurant sur l’état de santé du hip hop dans la région du Nord : « Loin du tintamarre des grandes métropoles telles que Douala ou encore Yaoundé, le rap se bonifie au fil du temps dans la région du Nord. Hier on a eu une génération dorée avec des groupes tels que Sahel hip Hop, Salaam ou encore Xylem qui ont permis au rap de s’exporter après l’immense travail abattu par les précurseurs. Aujourd’hui on a une nouvelle génération qui essaye d’imprimer ses marques mais ce n’est pas facile. On a l’Alliance française qui nous offre sa scène et des beatmaker qui permettent aux artistes de créer étant sur place sans avoir besoin de voyager sur Yaoundé ou Douala comme par le passé. C’est vrai que qualitativement on a encore du chemin à faire mais en même temps je dis big up à tous les acteurs qui se battent, chacun à son niveau, pour que ce mouvement grandisse».

Par Ebah Essongue Shabba

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