En ce moment, Nas est en train de travailler sur son nouvel album, le douzième de sa longue carrière amorcée dans les débuts des années ’90. Celui-ci fait suite à « Life Is Good » sorti en 2012 et qui avait à l’époque marqué un tournant artistique. Il semblerait que le rappeur soit nostalgique de ces années de rap standard à la 2pac ou Notorious. Nas estime que ce qui se fait de nos jours n’a rien de cela. Le 13 septembre dernier, alors qu’il fêtait son quarante-quatrième anniversaire dans un restaurant à New-York avec des amis et sa nouvelle copine Nicki Minaj, il s’est lâché. Après qu’il ait chanté en duo avec Nicki le morceau Tenderoni de Bobby Brown, cette dernière pour immortaliser le moment a activé le live de son Instagram ; alors qu’elle était en plein direct, Nas lui a abondamment léché le visage avant de balancer : « Every nigga that raps is pussy » (« Tous les renois qui rappent sont des chattes »). Visiblement il était sous l’emprise de l’alcool…
Une guéguerre transgénerationnelle (Old school versus new school) qui ne s’observe pas qu’aux US…
Si instinctivement on peut penser que l’auteur de l‘album Hip Hop Is Dead clashe la toute la nouvelle école du rap US (les Lil Uzis, Yachty, Kodak et autres XXXTentacion) qui par sa musique ou sens de la mode est à mille lieux des standards de sa génération, la formule est assez vague pour inclure tous ses anciens rivaux dans le rap.
Mais Nas a fini par présenter des excuses à tous ceux qu’il a heurté à travers ces propos : « Merci à TOUS pour tous les vœux de bon anniversaire !!!! Et pardon pour ces paroles à bâtons rompues. De l‘amour pour tout le monde !!! »
