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mardi, novembre 5, 2024
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Aurélie Saah : « Après la belle journée Retour aux Sources, nous préparons les Journées de la Communication à l’ESSTIC »

Jeunesse dynamique, dévouée et engagée pour l’accomplissement d’une vision en perpétuelle amélioration et qui plus est en totale synergie avec les efforts conjoints de chacun et de tous. Tel à peu près l’à côté des ambitions caressées par cette jeune femme dont le travail au sein d’une des écoles les plus plébiscités en Afrique centrale et donc la meilleure en terme de communication. Mlle Aurélie SAAH, Présidente de l’Association des Etudiants en Communication de l’ESSTIC (ASEC) est à la tête d’une équipe couvant des activités pour ne pas dire des ambitions aussi grandes qu’elle souhaiterait réaliser. Après le succès mémorable de la journée culturelle baptisée « Retour aux Sources » organisée à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), elle nous en donne le bien fondé et fait le bilan de cet événement. Ebauchant au passage des effluves des prochaines échéances. Voici l’entretien avec Aurélie SAAH.

Hello, salut Madame la Présidente de l’ASEC. Nous sommes rendus au terme de cette journée « Retour aux Sources » qui avait notamment pour but de fédérer les différentes cultures camerounaises et plus ou moins africaines. Journée programmée pour réussir ? Dites nous quel était véritablement le but de ce gros événements ? Pourquoi et comment avez-vous pensé cela ?

La journée culturelle de l’ESSTIC baptisée Retour aux Sources a été conçue pour permettre, à nous jeunes, dans ce contexte de la fête de la jeunesse, de puiser dans nos sources, dans nos origines, la force de contribuer à la construction de l’image de notre école, à l’émergence de notre pays en tant que jeunes. C’était le moyen pour nous, de nous ressourcer véritablement et de trouver les moyens, les forces pour relever les défis à venir. L’autre objectif c’était de créer une plateforme de partage, d’abord pour les étudiants de l’ESSTIC mais également pour le public externe. Nous avons placé notre vision sous le prisme de la synergie qui est celle des forces, des idées et celle des volontés. Et à travers cet événement, nous l’avons vu se concrétiser. Il était important de mettre les étudiants ensemble, toute filière et tout niveau confondu, pour pouvoir relever le lien et la force qu’ils peuvent avoir en tant qu’étudiants. C’était un premier défi, nous avons pu le réaliser et nous en sommes fiers. Les étudiants de l’ESSTIC ont travaillé pour pouvoir valoriser les différentes cultures camerounaises. Cultures dans lesquelles nous sommes enracinés.

Vous avez demandé si la journée était programmée pour réussir (rires), je dirai que nous avions pour objectif de réussir. Et à la fin de cette journée, oui, le bilan est positif ; parce qu’en plus d’avoir fédérer les forces des étudiants, nous avons eu l’appui de l’administration. Alors, nous avons un résultat, je peux dire, un peu plus au-dessus de 100% ! (rires) parce que justement il y’a eu cette cohésion entre les étudiants et l’administration, qui a favorisé à ce que le public externe que vous êtes chers médias, sachiez qu’ici, il y’a une communauté qui a la volonté d’apporter quelque chose de nouveau, d’original en partant des richesses que nous avons dans notre culture.

Il convient de rappeler que cela fait juste un mois que vous avez été portée à la tête de l’Association des Etudiants en Communication de l’ESSTIC (ASEC) et à travers cette journée culturelle « Retour aux Sources », vous posez les bases de votre mandat et vous recevez d’ailleurs déjà des félicitations des personnalités. Dites nous, lorsqu’on organise un pareil événement, quel a été l’apport concret de l’administration ? Même si l’on sait que du point de vue financier ça se fait très souvent. Et quelle a été la contribution effective des étudiants ?

Il faut le dire d’ores et déjà que cette activité a eu lieu parce que l’administration a donné son aval. Nous avons eu le soutien autant institutionnel que financier de l’administration pour organiser cet événement. Donc, l’administration a véritablement appuyé l’ASEC pour réaliser cette activité. Ils ont motivé la jeunesse de l’ESSTIC à prendre part à ce cinquantenaire de la fête de la jeunesse. Par ailleurs, nous avons eu la chance de voir la mobilisation des étudiants, parce que la première ressource pour la réalisation de cet événement, c’est la ressource humaine. Et c’est parce que les étudiants ont eu la volonté de pouvoir réalisé cette journée que nous avons abouti à ceci. Personnellement, je suis très fière de voir l’engagement de chaque étudiant de l’ESSTIC, toute filière confondue à la réalisation de cet événement. Ce sont les étudiants qui ont animé les stands, fait des prestations et qui ont présenté leurs différentes cultures. Donc, je dis si cet événement  a eu lieu, c’est parce que l’administration a donné son accord, mais aussi parce que les étudiants ont eu la volonté de réaliser cela.

Vous marquez  à proprement parler la distance entre les générations précédentes et la vôtre aujourd’hui. Vu que vous avez commis l’audace de mobiliser le Directeur et tout le corps influent de l’école. Quelle différence pensez-vous faire entre vous et vos prédécesseurs ?

(rires) je suis toujours embarrassée lorsque l’on me pose cette question. Certes, il est question de se démarquer et de marquer sa présence, mais il est aussi et surtout question d’apprendre de ce que nos prédécesseurs ont fait. Nous sommes nouvellement élus, nous sommes un nouveau bureau, ça fait à peine un mois que nous avons pris fonction à la tête de l’ASEC. Nos prédecesseurs ont mené un certain nombre d’activités qui ont rendu notre école prospère. Nous nous sommes plutôt inspirés de ce qu’ils ont fait de bien. Et, nous nous sommes dits que pouvons-nous apporter en plus ? Maintenant, si vous me demandez quelle est la différence, je ne sais pas qu’elle est le climat qu’il y’avait à leur époque… Aujourd’hui, on peut sentir une mobilisation de toute l’école en ce qui concerne l’association des étudiants. Ceci, autant des étudiants que l’administration et des enseignants. C’est cette ambiance qui nous donne la force d’avancer. En plus de quoi, nous avons une vision qui nous permet véritablement de nous différencier de nos prédécesseurs. C’est lorsqu’on a une vision que nous avons des activités à mener qui nous permettrons de concrétiser cette vision là. Si on n’a pas de vision, on fait des activités qui ne vont pas forcément avoir le même résultat. L faudrait que les activités s’emboitent pour permettre la concrétisation de cette vision pour avoir un bon impact.

On parle beaucoup de vision mais il faut aussi dire que le leitmotiv c’est la synergie et qu’est ce que la synergie que vous incarnez en tant que Présidente de l’Association des Etudiants en Communication de l’ESSTIC, en tant que celle-là qui tient le bâton de commandement de tous les étudiants, prévoit comme challenges à venir pour davantage marquer non seulement votre mandat mais aussi votre passage après ces trois années ici ?

(sourire) la Synergie que nous impulsons, c’est véritablement la traduction de notre vision. C’est une synergie d’idées, de volontés et d’actions. C’est cette synergie qui crée la force qui permet d’impacter notre environnement. Et cet impact, nous le voulons davantage auprès des entreprises qui sont notre lieu de prédilection. L’ESSTIC est une école de formation en communication. Communication, on entend Edition, Information Documentaire, Publicité, Journalisme et Communication des Organisations. Ce n’est plus comme à l’époque où on ne parlait que de journalisme. Dans toutes ces filières qui se retrouvent à l’ESSTIC, nous recevons une très bonne formation qui nous rend prêts à affronter le terrain. Maintenant, il est question pour nous, en créant cette synergie là, de le faire savoir au monde extérieur. C’est une façon pour nous, de communiquer auprès de nos futurs employeurs et de leur dire que nous sommes prêt à parler de leurs entreprise, contribuer à leur développement sur la base de notre professionnalisme et de notre expertise. Voilà ce que nous voulons créer comme impact lorsque nous créons cette synergie. Il s’agit pour nous de  on die véritablement travailler sur l’image interne de notre école, qui va pouvoir être exportée et pour refléter cette  image externe prospère de l’ESSTIC.

En ce qui concerne les prochains challenges, très bientôt, nous allons avoir les journées de la communication., etant entendu que l’ESSTIC c’est l’Ecole de formation de référence en Afrique centrale, en matière de communication. Il sera donc important pour nous d’organiser les Journées de la Communication qui se tiendront en trois jours, étant donné que c’est elle, la mère des écoles de formations ici au Cameroun et en plus en Afrique centrale. Nous lançons l’exclusivité de  l’événement sur CulturEbene et KamerMoov. Et nous appelons déjà à travers vous, les différents annonceurs qui voudraient nous accompagner dans cet événement. Donc, pour les journées de la communication, nous allons certainement toquer à différentes portes. Et nous espérons également les différentes mobilisations. Je n’achèverais pas cet échange sans dire merci aux Brasseries du Cameroun qui nous ont également soutenues gratuitement pour cette journée culturelle retour aux sources. Nous invitons les entreprises à se manifester, qu’ils soient certains, nous sommes prêts à leur offrir un espace qui leur permettra de gagner un peu plus sur l’ image et la notoriété de leurs marques

Bonne fête de la jeunesse à tous !

 

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