BAM’S, LAMEUF, AMINA, ADOMINE, GAEL, DANIELE EOG, LEATICIA, LADYB, NICDEL, NERVERDIE, PATRA, pour ne pas les citer, sont des noms qui meublaient le mouvement urbain du mboa, à une certaine époque il était impossible de ne pas les évoquer au point de pousser ach4life à la production des scènes urban ladies et des compil. On a ainsi vue 3 volumes URBAN LADIES réunissant ces queens du hip hop, qui par leur talent, professionnalisme et surtout leur rage de vaincre imposaient le respect de la femme dans le game. Mais une question amère comme le ndolé me traverse l’esprit, Pourquoi les filles sont-elles moins présentent today? Bon on va reconnaitre une fine minorité qui se fait entendre. Je parlerai de BERCY, CIANA, DAPHNE, RENISS, LSM, TILLA mais est-ce suffisant ? Je suis sur ma faim ! Joint au téléphone, CIANA trouve qu’elles sont nombreuses mais se pose le problème de détermination et la peur de ne pas être à la hauteur ; sans forget qu’elles ne sont pas regardées d’un même œil que les hommes.
Des avis recueillis sur le terrain, font montre de ce qu’elles ne sont pas respectées et parfois elles ne son aucunement payées à leur juste valeur ce qui entraine l’abandon de la musique. Certaines veulent garder l’anonymat et disent que les promoteurs aiment plus les déshabiller. Ce qui serai triste pour ces filles qui voient leur dignité en péril mais restent courageuses car me disent-elles, ne jamais céder, elles croient en des potentialités qui sont les leurs et continuent de bosser dans l’ombre pour faire mieux que les mamas BAM’S, LADY B, just wait and see more.
Il faut dire que ça fait pas très longtemps que le hip hop kamer est en pleine émergence. Pendant longtemps même, les hommes ont eu du mal à imposer le hip hop kamer. Mais avec cette constante évolution, peut être les filles qui ont dû talent émergeront…
Par Obinice Nehdi
