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dimanche, décembre 8, 2024
BuzzOn DjossOn Kiff

AMBE : « Je travaille dur et je suis talentueux »

C’est la tuerie de l’heure ; le titre Les filles de mon pays se joue dans tous les hits parades du pays et les chaînes étrangères ont été contaminées. AMBE n’est nulle autre que l’auteur de ce tube, et de Rendez-vous, le précédent. Culturebene s’est intéressé à ce jeune au talent admirable.

AMBE bonsoir.

Bonsoir culturebene : enfin je passe à culturebene (sourire), c’est cool. Bonsoir aussi à mes fans, je suis AMBE aka RARARARA-RORORORO, Jehovah Eyeless. Hey ! J’ n’oublie pas Les filles de Mon Pays

Justement, le fameux titre Les Filles de Mon Pays qui actuellement tourne en boucle vous révèle aux yeux du monde. Une merveille qui sort de votre propre label ?

Exactement il s’agit de RED EYE Records, mais je voudrais souligner ici que j’ai énormément travaillé avec des arrangeurs et ingénieurs de son de Buéa.

On a écouté Rendez-Vous, mais visiblement c’est le titre Les filles de mon pays que le public scande le plus. Alors c’est quoi l’histoire de cette chanson ?

Vous savez, il scandait déjà Rendez-vous, surtout quand le clip passait sur TraceTv. C’est vrai qu’aujourd’hui Les filles de mon pays gagne en ampleur, peut-être parce que ça parle véritablement des girls of my contry. J’y chante en français, j’ai fait également des mélanges avec le pidgin, le Bulu, bref c’est une coloration 100% locale avec un message qui sied à nos réalités. C’est un hommage aux filles de mon pays dont je reconnais les mérites.

Aujourd’hui on a du mal à spécifier des styles musicaux ; le vôtre c’est lequel exactement ?

Euh, je dirais de l’Afropop, mais j’ajoute ma touche personnelle afin qu’il ne sonne pas comme le style nigérian.

Et cette originalité dans votre registre, vous la tenez d’où ?

Justement, vous faites bien de me poser cette question car beaucoup ne le savent pas mais j’ai été fortement influencé par les rythmes venus de l’Ouest du pays : Aux pays Bamiléké. J’ai été bercé dans du André Marie Tala, surtout du Benskin. C’est ce parfum, bien que dissipé légèrement, que l’on retrouve dans ma musique. Sinon, j’allie à cela d’autres colorations du pays. Aujourd’hui je trouve que j’ai visé juste, rien qu’en se fiant au nombre de vues sur youtube, il y a de quoi avoir les vertiges. Donc je dis merci à tout le peuple camerounais qui me soutient et les médias qui me portent.

Pour l’instant vous n’êtes écoutable que sur la grande toile ?

Oui, les réseaux habituels. Il suffit de taper mon nom sur le moteur de recherche Google et vous aurez tout sur écoute gratuite.

On a fait connaissance de l’artiste et de ses œuvres, mais qu’en est-il du personnage qui se cache derrière l’artiste ?

(Rires) My real name is AMBE TABONG, je suis natif de Bafut (Bamenda), j’ai grandi au quartier RENDEZ-VOUS –très connu à Bamenda-, et je suis d’une fratrie de cinq enfants dont je suis le dernier. I’m a very hard working person; i have a lot of patience, and I believe so much in God.

Okay, so why you choose the music?

The music because, d’où je viens, à RENDEZ-VOUS, nous étions une pépinière de talents divers. Moi j’ai choisi faire dans la musique car c’est un don, sans trop faire d’effort j’ai développé un talent fou. Mais je le dois surtout à Dieu.

On va revenir sur un épisode de votre vie, plutôt à un récent passé dans votre label Red Eye ; si on vous dit Fluri Boyz, qu’est-ce que cela évoque en vous ? Que s’est-il passé entre vous et ce duo ?

Je vois où vous voulez en venir. En fait je connais très bien ce groupe, Jay Milly et Rich B. Vous savez, le Showbiz c’est aussi ça, la divergence d’opinions. They are thier visions and probably they discover that maybe thier visions and my vision where not together; so we dicided to stop. Mais on est toujours ensemble, nous avons gardé de bons rapports.

Qui écoutez-vous en ce moment de camerounais ?

Stanley Enow parce que je respecte son travail, Jovi, Magasco, Daphné. Bref je n’écoute que de la bonne musique.

Des contacts ?

Juste sur tweeter et sur facebook, tapez juste Ambe Official.

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