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samedi, mai 4, 2024
Tech

Facebook et le rachat de WhatsApp

Il serait peut-être temps de réunir les sages du village pour traduire le mot “Facebook” en langues africaines, car le réseau social s’apprête à entrer dans un domaine qui pourrait le rendre tout puissant en Afrique, le transfert d’argent.

Alors qu’il y a quelques mois, le monde de la tech était secoué par le rachat de l’application WhatsApp par Facebook pour le faramineux montant de 19 milliards de dollars, aujourd’hui ce rachat semble rentrer dans une vision globale de Facebook et le plan de Mark Zuckerberg devient peut-être de plus en plus clair.

La croissance dans les pays émergents

Ce qu’il faut savoir, c’est que Facebook est dans une phase de croissance soutenue dans le monde émergent.

L’Inde, par exemple, est sur le point de devenir le premier marché du réseau social en nombre d’abonnés, et en Afrique, plusieurs pays ont passé le cap significatif du million d’utilisateurs, alors que la connectivité y reste un problème majeur.

Non content de cette croissance qui n’a même pas nécessité la présence de Facebook sur le continent africain, l’entreprise américaine se bat également pour mettre plus de pays émergents sur le net via l’initiative Internet.org.

Le rachat de WhatsApp

Le rachat de WhatsApp a ouvert de nouvelles portes à la firme américaine sur le continent africain. Même si l’application ne publie pas de statistiques sur ses utilisateurs en Afrique, il existe peu de doute quant à la popularité du logiciel sur le continent, tellement il est difficile de rencontrer un détenteur de smartphone qui n’est pas un utilisateur aguerri du programme permettant de communiquer gratuitement avec ses contacts.

Le rachat de l’entreprise de Jan KOUM par Facebook pour les sommes étourdissantes mentionnées lors des transactions ont laissé plusieurs experts perplexes par rapport à l’intérêt pour Facebook, qui détient déjà une base d’utilisateurs qui correspond à plus d’un humain sur six sur terre, de s’offrir une application de ce genre. Il semblait manquer une pièce au Puzzle. Cette pièce pourrait être le transfert d’argent.

Le “Social Money”arrive.

Facebook veut avoir le droit de se comporter comme une banque et permettre à ses abonnés de faire des transactions financières via la plateforme.

Si, ou plutôt lorsque, Facebook recevra la permission des autorités irlandaises pour le faire, le réseau social pourra permettre à ses utilisateurs de faire des transferts d’argent ou de faire des achats,en utilisant leur identité Facebook.

Selon des données publiées par africaneconomicoutlook.org, dans le monde émergent et principalement en Afrique, les fonds provenant des expatriés comptent pour des pourcentages pouvant aller jusqu’à 35% du PIB de ces nations (Lesotho entre 2005 et 2011).

En 2013, le marché du transfert d’argent vers les pays émergents devait dépasser les 410 milliards de dollars.

Si un service basé sur la fusion de Facebook et de WhatsApp arrive à s’imposer comme une solution crédible de transfert d’argent, rien que 10% de ces transactions représenteraient une manne de plus de 40 milliards de dollars par an. L’investissement consenti pour le rachat de la startup semble tout à coup moins risqué.

Durant le film caricatural “The Social Network” sensé retracé la vie de Mark Zuckerberg et le lancement de FacebookMark refuse de penser à monétiser son réseau social comme le voulait son acolyte de l’époque Eduardo Saverin parce qu’il disait ne même pas savoir encore ce que Facebook représentait. Il se pourrait que le jeune américain ait enfin trouvé une réponse à ses questions.

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