Jules Florent : « les hippopeurs doivent se rapprocher de nous… »
A la tête de Channel Télé, Jules Florent nous présente sa structure, ses particularités. Il nous parle également de la collaboration avec le festival couleurs urbaines qui se tiendra du 26 au 31 juillet 2011 du coté du camp AES Sonel.
Bonjour Jules Florent, en quelques mots peux tu me Présenter la structure Channel TV ?
CHANNEL TELE est une entreprise spécialisée dans la postproduction des contenus Multimédias et de la diffusion numérique par câble. Elle offre et propose des solutions de communication optimale et innovante pour tous les producteurs de contenu, pour l épanouissement du peuple camerounais et de la sous-région CEMAC. Notamment des tranches de communication, l’accompagnement de la promotion culturelle, l’éducation, la santé et la révolution affichée du monde cinématographique et musical via les 2 Channel en ligne pour le moment. (MUSIC CHANNEL, SERIES CHANNEL) qui font partie des 4 chaînes prévues de son package…disponible depuis Janvier 2010.
Quelle est La particularité de la chaine ?
CHANNEL TELE, grâce à sa connaissance parfaite en matière d’implémentation des nouvelles technologies télévisuelles, est en partenariat avec des entreprises de production et de distribution d image vis à vis de l’orientation à long terme du marché de la production à la diffusion du contenu Multimédia au Cameroun. Avec pour objectifs de faire consommer aux téléspectateurs camerounais et de la zone CEMAC leurs valeurs culturelles et de faire entrer dans nos mœurs, la notion de respect d’éthique sociale culturel sont les éléments à notre portée pour le développement de nos sociétés.
Quelle place réserves-tu au Hip hop camerounais ?
Ecoutez ! Le Hip hop camerounais comme les autres cultures urbaines que regorge le Cameroun fait partie de nos objectifs majeurs, c’est-à-dire faire autant que se peut leur promotion à l’intérieur du pays et en CEMAC avec cependant une coloration innovante et moderne inspirée des nouvelles technologies et de la donne actuelle sur le marché international.
Je sais que cet aspect motive encore plus les jeunes artistes à travailler et à produire des œuvres mémorables. La preuve, regardez les derniers vidéogrammes qui tournent en boucle sur Music Channel. Il ya matière à travailler et nous estimons que une boite comme la notre, hors mis les chaines internationales de références en matière de promotion de cultures urbaines, peut véritablement entrainer ce vent de l’émergence, car nous offrons un baromètre de plages publicitaires à des prix très bas, basés sur les conditions financières de nos cibles.
Que doit faire un hip hoppeur pour que sa vidéo soit diffusée sur Music Channel ?
Se dire tout simplement que « Trace TV » (média panafricain) n’égale pas Music Channel (rire).
Sérieux ! Les gars doivent mettre en tête que notre média est inédit, ils doivent bien s’informer sur nos conditions de travail, autrement dit se rapprocher de nos bureaux quoi !
En réalité, nous proposons une solution plus facile aux gars, nous nous pensons que la cible hip hop du pays se trouve au pays.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
En réalité, on ne se plaint pas gars ! Les choses vont exactement comme elles ont été prévues. Nous sommes sollicités partout en ce moment, aucun événement culturel ne nous échappe et l’agenda est saturé. Ya juste le signal qui de part sa technologie traîne un peu pour être à proximité des domiciles notre partenaire de ce coté si je peux le citer « Créolink communication » nous a promis que d’ici la nous serons bientôt présent dans la région de l’Ouest et à Limbe. Nous profitons aussi pour dire au lecteur de votre site que nous sommes disponibles sur le Numerilink Et pense que avoir un audimat de qualité garantis l’achat de vos support et valorisation de vos œuvres.
Quel regard portes-tu sur le mouvement hip hop au Cameroun ?
En réalité comme je l’ai dit au début, il ya matière à travailler. Le secteur urbain est saturé et le taux de diffusion augmente au fil du temps. D’aucun se démarquent sur les scènes comme le Kamer Hip Hop Show, du Festival Couleurs Urbaines entre autres. D’autres évoluent sur d’autres scènes dans les régions du pays et à l’étranger. Les vidéos que je reçois continuellement sont la preuve que les artistes se sont mis au travail et ça donne le sourire.
Nous pensons que l’effort à fournir se trouve dans le domaine Marketing et commercial de la chose.
Pour la cinquième édition du festival international couleurs urbaines de Yaoundé du 26 au 31 juillet 2011, quelle sera votre participation à cet événement ?
Ecoutez, nous étions à la conférence de presse du lancement des activités du festival, et nous comptons y participer en temps que partenaire et acteur ; vue l’accent mis sur le coté business de cette édition, ma boite fera l’essentiel pour assoir sa notoriété comme promoteur majeur des cultures urbaines en Afrique Centrale.
Des projets à venir ?
Continuer à travailler, encore et encore pour pouvoir satisfaire notre cible et attirer au maximum les annonceurs et leurs permettre d’élargir leurs champs de visibilité non seulement au Cameroun mais également sur l’étendue de la sous-région CEMAC.
Des partenariats en vue avec de nombreuses boites de production que nous avons observée à l’exemple de William et bien d’autres. Notre porte est grandement ouverte et nous voulons vraiment bosser avec les maisons de production.
Un message pour les artistes musiciens urbains ?
Il ya beaucoup de travail qui attend les artistes Camerounais, les gars devraient se concentrer plus sur des stratégies d’écoulement de leurs œuvres, vue que la partie business est celle qui bloque actuellement.
Les adresses utiles.
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channeltv@hotmail.fr/
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jfmakiavelix@hotmail.com /
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