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samedi, octobre 5, 2024
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Chronique : J’étais au concert de Tenor

Ce Samedi 18 Août commence timidement pour moi, je n’ai pas vraiment la pêche mais un programme bien établi m’attend, et il faut absolument que je l’exécute. 10:16mn. Premier arrêt Mvan, au Meet and Greet de Blanche Bailly où mon ami Fabrice Tiako m’attend avec un micro c’est moi qui suis charger de la présentation de cet événement, ensuite je file chez Lucky Plus Deux pour une petite séance de travail et de visionnage de son nouveau clip #Molo_Molo. J’en ai profité pour faire un peu le ndog, au menu ; Riz poulet (comme à Noël). 16h23mn Direction #PAPOSY à l’entrée il n’y a vraiment pas grand monde quelques 200 personnes font la queue avec leurs billets autour des poignets, parmi eux des enfants accompagnés de leurs parents on peut lire l’impatience et l’inquiétude sur leurs visages, je erre dehors comme un mauvais esprit. De temps en temps, Hommes de medias et membres de l’équipe m’invitent à y entré mais j’ai toujours la même excuse comme une nga qui refuse de danser avec un djo; non j’attends quelqu’un. Bon, 18h49mn, je me décide enfin d’entré, il y’a déjà de plus en plus du monde, je croise pratiquement les mêmes têtes des blogueurs et journalistes et avec eux nous partageons les mêmes blagues (gomboland for ever) et surtout les mêmes inquiétudes, nous pensons que ce #PAPOSY d’une capacité de 6500 places assises ne sera pas pleins vu les difficultés d’accès mais nous restons quand-même confiants. 19:24mn, Kristel monte sur scène et commence à défouler la foule et c’est parti pour la première partie, la salle est à moitié pleine ce qui accentue d’avantage mes craintes. De loin j’aperçois Isidore Tameu un peu dépassé par les multiples préoccupations d’usages, le public est comme payé pour encourager chaque artiste qui monte sur scène en réalité ces artistes sont déchaînés on dirait des candidats à la finale de challenge Vacance de Idriss Saladin. 22:29mn, je ne comprends pas ce qui se passe, je constate juste que la salle est déjà quasiment pleine, je fais un tour dans les loges et tout de suite toutes mes craintes s’estompent, toutes les Guests sont y sont déjà, la sécurité est au maximum, les éléments de la gendarmerie sont aux aguets normal, tonton Samy et Tenor Ebanflang sont déjà dans les parages, même si je suis un chroniqueur, (indépendant) je reste avant tout un artiste, je retrouve donc des collègues avec les mêmes blagues, les mêmes questions (c’est juste pour les cameras) Maalhox me lance: Toi tu es partout?? je rigole et je lui répond ; tu me confond à Dariche Nehdi et Camille Owono type?? Je retourne en salle où l’orchestre y est déjà bien installé, 23:2mn, le gars aux dents en or débarque sur scène, et la salle est en transe on dirait une séance de délivrance chez Tsala ESSOMBA! Il balance; Le Fiang Le Way Le… (Le public répond : Yamo!!! D’ailleurs à ce propos, je n’ai jamais compris ce que ce slogan veut dire. Bref, peu importe, les artistes sont des éternels incompris. Le gars se déchaîne sur scène comme un possédé! Et le public est dans le même état que lui ils sont en connexion bref, il est complètement Tenorisé. Les Guests le rejoignent à tour de rôle augmentant à chaque fois l’émotion, tous ses succès sont passés au peigne fin.00:6mn, mon téléphone signal 11%,je veux éviter les bousculades à la sortie, alors je décide de rentrer chez moi au carrefour régis laissant derrière moi une foule assoiffée de Tenor, une victoire de plus pour la musique urbaine dans un contexte culturel en mal de structuration, un jeune vivant son rêve dans un Cameroun taxé de terrain pas propice à la réussite, un public définitivement conquis et acquis à la « cosa » de ses artistes. Maintenant c’est claire, le Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé n’est plus un mythe rendez-vous le 22 décembre ce sera au tour de Magasco de faire le pleins, point final
Par Phatal EBODÉ

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