Dj Bilik, le Président du SYNAMUR à Trace Africa : « le lobying doit cesser, arrêtez de stigmatiser la musique camerounaise car mon peuple n’est pas un peuple des soulards… »

L’histoire du Hip Hop Kamer ne saurait trouver meilleur historien. Les innombrables turpitudes et belles épopées propres à cette musique, elles ne sont souvent mieux raconter que par l’un des patriarches du milieu. Aujourd’hui,  président du SYNAMUR  (Syndicat des Acteurs des Musiques Urbaines, Ndlr), Dj Bilik se doit d’être au-devant de la scène quant à toutes les interrogations et difficultés quelles qu’elles soient, concernant ses membres. Ceci dit, depuis quelques jours, l’artiste One Love membre dudit SYNAMUR affiche dans lettre ouverte, son ras le bol contre la chaîne ou du moins, le groupe TRACE, suite au refus catégorique de la scène de diffuser son nouveau vidéogramme « Les Bamis » ! En dépit, des explications de la chaîne ; jugées vides de sens par One Love… Attaque frontal donc contre Trace Africa et le groupe TRACE par conséquent.

Dj Bilik,  très respecté et apprécié pour son vécu prépondérant et son franc parlé, ce livre ouvert de la musique urbaine plus précisément Hip Hop Kamer, sort les vieux dossiers. Sa bibliothèque est suffisamment fournie pour nous édifier. Voici pour vous, les propos de Dj Bilik et ça se passe de commentaires :

« TRACE AFRICA OU UN LOBY bien installé au cameroun.

« seul la musique des bars passent sur trace africa … »

-Au depart lorsque Trace arrive au Cameroun  c ‘est par le biais de Caravane NO SIDA ,évènement déclenché en 2004 par Kriss bad association et Zomloa recordz au travers du titre NO #SIDA réalisé par Dj Bilik  avec kriss badd , soul , Jy Junelle ,édité par la banque mondiale , l’onu-sida ,le cnls etc en 30 000 exemplaires pour la campagne de prévention et de sensibilisation contre le SIDA ,cd gratuit . Mr.Madani Tall le Malien qui était représentant de la WB au Cameroun un grand monsieur de la culture et de l’art  à l’époque nous avait demandé à savoir comment pouvait-il nous remercier vu que nous faisions une œuvre sociale non rémunérée , je lui ai dit que pour nous en tant que artiste on avait besoin de visibilité internationale en plus de Kriss badd qui était présent à cette réunion dans son bureau  , il y a d’autres artiste qui vont participer dans cette campagne alors si vous pouvez faire venir TRACE au Cameroun pour couvrir la campagne et prendre des clips des camerounais . Alors BARBARA JEAN ELIE qui était responsable des programme à l’époque est venu au pays avec son équipe et les clips de #Zomloa Familia ,#Bantou po-se ,#Mapane… ,et biensur NO SIDA qui tournait dejas en boucle la bas  , elle a créé un programme chaque vendredi pour les clips Africa sur trace .Nos chansons  n’étaient pas obligé de passer par des bars , ou avoir un certains nombres de vues sur youtube pour passer sur trace … j’ai survolé l’histoire

-En effet  depuis  un certain temps trace a des représentants basé sur Douala qui ont installé un lobying bizarre, maintenant PATOU EBONGUE déclare que pour passer sur trace Africa , vos musiques doivent faire le tour des bars , ça doit être joué dans les bars voyez? Alors cela revient à dire que nous devons faire des musiques de bars pour avoir la chance un jour de passer sur trace #Africa?  La musique camerounaise se résume-elle autour des bières ?  Y’a-t-il pas une population lucide qui peut aimer une musique sans qu’elle ne joue dans les bars? Patou Ebongué qui à ma connaissance na’ jamais véritable aimé le hip hop camerounais  normale ,car c’était un style villageois à l’époque le secteur A  de Kenzy un camerounais et première class dirigé par des camerounais ne nous ont jamais permis une seule visibilité en France car lorsque #UMAR CVM va en France et rencontre Kenzy en 1998 et en 2000 , nous rencontre aussi première class , ils disent  » votre rap c’est bien pour le Cameroun, les tam tam ,balafon et votre style c’est bankal…. j’étais avec Rasyn , joel teek , nous étions surpris de la réponse de nos compères  , bon maintenant ils font ce rap de nos jours …..des vrais opportunistes.

*le lobying doit cesser, et que trace arrête de stigmatiser la musique camerounaise mon peuple n’est pas un peuple des soulards. Les négriers de trace Africa sont avertis.

Cherubin Joel Branham

*JOEL BRANHAM ( DJ BILIK)

Président du Synamur   » syndicat des Acteurs des Musiques Urbaines ».

PDG du label Zomloa recordz et de Zomcom films.